Warriors of the Rainbow
1930. Dans les montagnes de Taïwan, Mona Rudao, un guerrier de la tribu aborigène Seediq, organise la rebellion de son peuple contre l'occupant japonais.
Amputé de moitié pour son exploitation en vidéo sur le marché occidental, ce film fleuve taïwanais inspiré d'une bande‑dessinée (elle‑même adaptée d'un drame historique authentique) est en quelque sorte le 300 asiatique. Ou comment de valeureux guerriers ont tenu tête à une armée bien supérieure en nombre.
Ce qui nous donne plus de 2h30 de vociférations, de décapitations (il s'agissait pour les Seediq d'offrandes de sang faites aux ancêtres) et de massacres en tous genres, à coups de sabres et de lances.
Le problème, c'est que rapidement, on ne sait plus très bien qui sont les gentils et les méchants, tant les deux camps prennent un malin plaisir à charcuter l'adversaire. La faute certainement à un saucissonnage excessif qui n'a conservé que les séquences de bataille.
Un certain souffle épique plane cependant sur ce film aux effets spéciaux surprenants, mais que sa sauvagerie extrême réserve à un public averti. Dans la lignée de Braveheart et du Dernier des Mohicans.