par Jean-Baptiste Thoret
04 novembre 2009 - 11h26

Whatever Works

année
2009
Réalisateur
InterprètesLarry David, Evan Rachel Wood, Ed Begley Jr
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

Whatever Works marque le retour de Woody Allen à New York, et bien sûr à Manhattan, après une série de films tournés en Europe (Match Point, Vicky Cristina Barcelona, etc.).

Larry David, star et interprète de la série Larry et son nombril, incarne Boris Yellnikoff, un ponte usé des sciences physiques, oublié par les membres du Nobel et abandonné par sa femme. Tout va mal donc, jusqu’au jour où Larry, devenu pauvre et un brin aigri, croise la route de Melodie (Evan Rachel Wood), une Sudiste égarée dans les rues de New York qu’il décide de loger. Soit l’union drolatique de la carpe et du lapin, de la bête (de culture) et de la belle (ingénue), du prof ronchon et de l’élève insouciante.

Écrit il y a plus de trente ans et d’abord destiné à Zéro Mostel (l’acteur fou des Producteurs de Mel Brooks), Whatever Works (« du moment que ça marche » en français) constitue le premier film dans lequel un acteur vient interpréter le rôle que Woody Allen, voilà peu, aurait tenu. D’où cette étrange impression d’un film hanté par le fantôme de son réalisateur (l’effet de mimétisme entre David et Allen est incroyable), mais qui parvient à trouver peu à peu ses marques grâce à l’irruption délirante de cette jeune femme, pleine de vie et de désir, qui va contraindre Boris à mettre de l’eau dans son vin et de la tolérance dans son esprit.

Une bonne surprise.

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dvd
cover
Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
04/11/2009
image
1.85
HD 1 080p (Mpeg4 AVC)
16/9 natif
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 3.0
Anglais DTS-HD Master Audio 3.0 (et non Dolby Digital 5.1 comme indiqué)
sous-titres
Français
5
10
image
Une image lumineuse mais parasitée comme souvent avec les films de Woody Allen par des fourmillements et du grain. Ce qui passait sur DVD agace un peu sur Blu-Ray. D'autant que les contrastes apparaissent un peu bouchés. Beaucoup de charme tout de même.
5
10
son
Comme sur le DVD, la scène sonore est essentiellement frontale. On note toutefois une sacrée différence entre la VO et la VF au niveau du relief. Alors pour le détail et les ambiances (mais aussi le jeu des comédiens), optez directement pour la VO.
0
10
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