Attention, révolution ! Les boucliers, toujours présents, sont bien plus rapides à être détruits qu’auparavant : un demi‑chargeur est suffisant pour mettre à terre un Spartan. Cela induit forcément un gameplay plus rapide et incisif : est‑ce un mal ? Au joueur de trancher, mais on passe d’un titre où un bon joueur était celui qui savait gérer les distances et le nombre de balles dans son chargeur, à un jeu où les réflexes prédominent.
Halo 4 propose son lot de nouvelles armes, plutôt sympathiques. Encore une fois, la série propose un arsenal divers au sein duquel, et c’est toujours une prouesse, aucune arme n’est supérieure à une autre. Il suffit simplement de choisir la bonne au bon moment. Les véhicules sont, bien sûr, toujours de la partie. De nouveaux font même leur apparition : mention bien au Mantis, une armure exo‑squelette d’un design et d’une puissance à faire pâlir les plus gros robots japonais. Attention cependant, en mode Multijoueur, la plupart des cartes proposent des véhicules en surabondance. À tel point qu’ils ne sont plus vraiment un avantage tactique pour une équipe. Tout le monde y a accès, et la victoire revient à celui qui tient le plus longtemps dans son avion ou son char d’assaut. |
La campagne, bien que passionnante dans son contenu (l’histoire reste toutefois énigmatique pour les néophytes), s’avère plus courte qu’à l’accoutumée et laisse le joueur sur sa faim. En mode de difficulté normale, six ou sept heures suffisent pour arriver au bout.
Le multijoueur retiendra forcément l’attention des habitués sur Xbox Live. Il propose une multitude de modes, tous plus funs les uns que les autres. Excepté un fouillis certain lié au trop plein de véhicules sur la « map » et un nombre plus important de joueurs par équipe (on passe de six dans Reach à huit avec Halo 4), le mode Multijoueur est au top et amène son lot de nouveautés, tels que les « Kill Streaks » (hérités de Call of Duty), permettant de gagner de l’armement supplémentaire en fonction du nombre de morts générés. Belle nouveauté, Halo 4 est témoin de l’apparition d’un nouveau mode de jeu, le Spartan Ops. Proposé de manière épisodique (un nouveau chapitre tous les mois), il s’agit d’une nouvelle campagne, à expérimenter en mode Multijoueur sur le Xbox Live ou via écran splitté sur la même console. Entièrement gratuite, elle permet de rajouter une belle durée de vie au titre. Attention cependant, ne vous attendez pas à une vraie nouvelle campagne, puisque le scénario est ici réduit à son plus simple apparat, de même que le Level Design, sympathique mais un brin fainéant. Vu la gratuité et la qualité du contenu, il serait cependant malvenu de se plaindre. |
Note Game Design : 5/6 |
Même, si d’un point de vue artistique et question fluidité, la série des Halo est une référence dans le genre, on ne peut pas dire qu’elle ait déjà été une grosse claque technique sur cette génération de consoles. Halo 4 change la donne et montre que la Xbox 360 permet encore, en 2012, d’épater les joueurs sur ce point. Textures nettes, effets de lumière somptueux, couleurs resplendissantes… Halo 4 est une baffe technique, indéniablement.
343 Industries a aussi réussi à modifier la direction artistique. Celle‑ci lorgne désormais moins sur le rose et le violet, tout en restant fidèle à l’univers Halo. En un mot comme en cent, Halo 4 est une petite perle graphique sur la console de Microsoft. |
Note image : 6/6 |
On ne l’apprendra à personne, Halo a toujours proposé des musiques incroyables. Et le quatrième épisode ne déroge pas à la règle.
Accompagner le Major dans ses aventures se révèle un paradis pour les oreilles. Et il en va de même pour les bruitages ! Attention cependant, la version française du jeu ne propose pas les voix en anglais, et le mixage VF laisse par moments à désirer. Mieux vaut donc activer les sous‑titres pour être sûr de ne rien rater. |
Note son : 5/6 |
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