Décidément, les pirates ont la patate. Après l'étrange faille exploitée par des pirates ayant tétanisé 140 pays vendredi dernier avec leur fameux ransomware, finalement ralentie par un jeune Britannique de 22 ans et son bouton d’arrêt d’urgence virtuel « Kill Switch », c'est Disney qui se retrouve en fâcheuse posture : payer la rançon exigée ou voir la cinquième et dernière engeance de Pirates des Caraïbes, Dead Men Tell No Tales (La vengeance de Salazar en français), balancée en pâture aux sites de téléchargement illégaux du monde entier.
Bob Iger, le directeur général de Walt Disney, travaille actuellement avec des enquêteurs fédéraux pour trouver une parade. Et annonce ne pas vouloir céder. Les pirates (l'ennemi serait donc de l'intérieur ?), qui se voient déjà nager dans une rivière virtuelle de Bitcoins, menacent de sortir cinq minutes du film en ligne, suivis d'incréments supplémentaires de 20 minutes jusqu'à ce que leurs demandes soient respectées.
Le film devrait normalement sortir en salles le 24 mai en France. Jusqu'ici, les quatre volets de la franchise ont généré près de 3,73 milliards de dollars dans le monde entier. L'histoire est donc très sérieuse pour le studio aux grandes oreilles. On ne peut cependant éviter de sourire quand on apprend que ‑ironie du sort‑ le prochain rôle de Johnny Depp au cinéma (alias LE pirate des Caraïbes) devrait être celui du créateur déjanté d'antivirus John McAfee dans The King of Jungle. Source : Variety.
