le 15 novembre 2018 - 14h59

Avec Thomas Wing‑Evans, la peinture, c'est aussi de la musique

Thomas Wing‑Evans, designer britannique, architecte et poète à ses heures, présente 80 Hz, un pavillon sonore immersif qui joue de la musique tout seul, ou presque. Aux manettes, rien de moins que des peintures anciennes. On vous explique tout.

A
Thomas Wing-Evans

Thomas Wing‑Evans et le studio DX Lab se sont associés pour créer l'événement autour de la bibliothèque de New South Wales à Sydney, en Australie, qui recèle une jolie collection de peintures anciennes. Ce sont précisément ces dernières qui activent les sons très organiques que l'on peut entendre dans la vidéo ci‑dessous, suivant un programme préétabli développé avec Sonar Sound, société locale de design sonore événementiel.

 

Une fois les peintures numérisées, classées et analysées selon une base de données précise (couleurs, visages, formes et autres métadonnées telles que l'origine de création, la date et le lieu), leur conversion en sons était presque un jeu d'enfant (avec le bon algorithme tout de même). En activant une photo sur le mécanisme central en forme de flux Instagram, passants et curieux peuvent alors jouer les sons générés par cette numérisation des données plus poétique qu'à l'accoutumée (technologie d'ordinaire appliquée à des processus scientifiques). À chaque image, un paysage sonore…

 

Quant aux écailles d'aluminium anodisé mat de la structure dont la forme singulière n'a rien d'un hasard, elles permettent de proposer une acoustique unique, ouatée et solennelle qui se répercute à l’intérieur du pavillon. Quand musique, peinture et architecture ne font plus qu'une et interpellent en douceur.

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Thomas Wing-Evans
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