le 02 septembre 2019 - 14h00

Screwball comédie, une histoire de la comédie américaine : un genre éphémère sous la houlette des plus grands

Pure création américaine, la screwball comedy (ou comédie loufoque) tire son nom de l’argot. Qualifiant un individu au comportement extravagant, le cinéma a jugé bon de se l’approprier, et pour cause : burlesque visuel, répliques qui claquent, rythmique de folie et giclées subversives jalonnent le genre entre 1930 et 1940. Howard Hawks, George Cukor, Ernst Lubitsch, Preston Sturges, Frank Capra, autant de grands cinéastes s’y sont attelés, avant que l’âge d’or ne soit coupé net au début des années 40.

A

Sous la direction de Clara et Julia Kuperberg, ce film documentaire de 52 minutes décrypte l’un des grands chapitres de l’histoire de l’âge d’or du cinéma hollywoodien. Extraits de films et témoignages d’historiens à l’appui, les deux sœurs nous présentent ce genre inédit et voué à disparaître avec l’arrivée de la Seconde Guerre mondiale.



Annoncé en coffret DVD en novembre aux Éditions Montparnasse, le documentaire Screwball comédie, une histoire de la comédie américaine sera accompagné de trois grands chefs‑d’œuvre de l’époque : His Girl Friday (1940) de Howard Hawks, Nothing Sacred de William Wellman (1937) et My Man Godfrey de Gregory La Cava réalisé en 1957. Inclus également, un court métrage, Fenêtre sur cour, sélectionné et présenté par le journaliste Francis Gavelle. Visuel ci‑dessous non définitif.

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