Cette dernière, connue aussi sous la dénomination génération Y, regroupe les individus nés entre 1980 et le tout début des années 2000, qui a grandi avec la révolution numérique. À ce titre, elle fut témoin et acteur des bouleversements sociétaux (émergence d'internet, « ubérisation » de l'économie, connectivité permanente…). Et l'un d'entre eux concerne son rapport à l'écran, ou plus exactement son rapport aux écrans.
Les enfants de la génération Y comptent en effet quatre écrans principaux dans leur vie de tous les jours. Celui du téléviseur qui révolutionna la vie de leurs parents et encore plus sûrement celle de leurs grands-parents, même si ces derniers connaissaient plus l'existence de cet appareil qu'ils n'en profitaient chez eux. Celui de l'ordinateur ensuite, d'abord de bureau puis portable, connu également de leurs parents. Celui du smartphone après, devenu en quelques années leur périphérique/outil préféré. En enfin, celui de la tablette qui connut son heure de gloire au début des années 2010 mais souffre désormais de l'accroissement sensible de la taille des écrans de smartphones sur le marché grand public (la tablette tend à devenir de plus en plus un outil de productivité personnel, à visée plus professionnelle donc).
En tant que périphérique préféré de la génération Y, le smartphone est donc pour elle un vecteur privilégié d'ouverture sur le monde. Pour rester en contact avec ses proches, pour gérer son agenda, pour être guidé dans un endroit méconnu… Sans oublier bien sûr pour consommer des contenus. Si la musique fut la première concernée car assez légère à stocker, la vidéo restait un problème à cause du poids des fichiers, très lourds.
L'arrivée du streaming il y a quelques années a une nouvelle fois rebattu les cartes et les usages avec des consommateurs avides d'abonnements accessibles offrant un accès illimité à un monstrueux catalogue de titres. Des offres disponibles sur le marché de l'audio bien sûr mais aussi, et c'était nouveau, de la vidéo avec notamment Netflix ou CanalPlay. Au final, la génération Y consomme de plus en plus de contenus vidéo sur leur smartphone au détriment du téléviseur. Selon une étude OpinionWay datant déjà d'une année (juin 2016), le temps passé devant l'écran du smartphone est de 3 h 46 minutes, et de 1 h 16 minutes pour le TV. Dans le même temps, la moyenne nationale reste en faveur de l'écran TV avec 2 h 12 minutes contre 1 h 35 minutes pour la génération Y.
Fort de ce constat, LG a entamé une réflexion sur son offre de périphériques mobiles dont la première concrétisation fut le LG G6 doté d'un écran 18/9 dit FullVision. Ce format d'image, au ratio 2:1, également dénommé Univisium, fut inventé en 1998 par le cinéaste Vittorio Storaro et son fils Fabrizio dans le but de réaliser des captations faciles à exploiter ensuite au cinéma mais aussi par l'industrie de la télévision, soit un compromis entre le format cinéma 65 mm (2:20) et celui de la TV HD 16/9 (1,78:1).
Aujourd'hui, c'est au tour du LG Q6, petit frère du G6 et dernier-né de la marque, d'adopter le format 18/9 (pour rappel, Samsung a fait de même pour le S8 et des rumeurs insistantes parlent d'un écran 18/9 pour les prochains Google Pixel XL et iPhone 8). Si le prix du LG Q6 est aussi attractif que la marque l'a laissé entendre lors de sa présentation : « Clairement en dessous de 400 € » (on table sur 349 € à la rédaction), ce terminal pourrait bien répondre aux besoins d'usage des Millennials, sans trop grever leur budget. Et pour finir sur le format 18/9, sachez que Netflix propose déjà les séries House of Cards et Stranger Things au format Univisium, avec d'autres titres à venir rapidement.
Techniquement, le LG Q6 modèle 4G, Cat.6 (300 Mbps), profite donc d'un écran LCD IPS Full HD 5,5'' (13,97 cm occupant 79% de la superficie de la face avant) affichant une résolution de 2 160 x 1 080 pixels pour une densité de 442 pixels/pouce. Le processeur est un spécimen Octa Core Qualcomm Snapdragon 435 cadencé à 1,4 GHz épaulé par une puce graphique Adreno 505 et 3 Go de mémoire vive. Côté stockage, on compte 32 Go de mémoire flash, extensible de 256 Go via micro-SD.
Les compatibilités Wi-Fi n, Wi-Fi Direct, NFC, Bluetooth 4.2/NFC, plus une puce GPS, sont de la partie. On note sur le Q6 une optique 13 Mpxls associée à flash LED et à un autofocus laser. La webcam (f/2,2, 100°) est dotée d'un capteur 5 mégapixels. À savoir, le format 18/9 de l'écran permet la capture de photos au format 1:1 parfaitement adapté aux réseaux sociaux. La batterie affiche quant à elle une capacité de 3 000 mAh, le tout animé par le système d'exploitation Android 7.0. À savoir enfin, un port USB Type-C est présent, l'épaisseur affiche 8,1 mm seulement pour une hauteur d'un peu plus de 14 cm (142,5 mm) et une largeur d'environ 7 cm (69,3 mm), avec un poids contenu de 149 grammes.
Et si le capteur d'empreinte digitale est absent, c'est parce que LG a doté le Q6 de la fonction Faceprint. Après s'être photographié sous divers aspects (barbus ou pour les hommes, en pleine lumière ou en contre-jour…), il suffit de prendre le téléphone dans la main et de l'amener devant son visage pour que celui-ci déverrouille l'écran d'accueil, grâce à sa reconnaissance facile.
« Le LG Q6 est un mélange de caractéristiques haut de gamme, de bonne performance et de prix attrayant, une combinaison qui nous est extrêmement importante car nous observons la façon dont les consommateurs utilisent les smartphones dans le monde entier, déclare Juno Cho, président de LG Electronics Mobile Communications Company. La série Q est notre façon d'offrir de superbes expériences avec l'essence des catégories haut de gamme de LG à portée de mains et du portefeuille des consommateurs. »
Disponibilité en finition bleu platine ou noir, à partir de mi-août. Prix encore non communiqué…