Apple pourrait profiter de la crise du coronavirus pour racheter Disney

le 19 mars 2020 - 16h30

Les rumeurs, c’est un peu comme la grippe, ça revient de manière cyclique, et celle du rachat de Disney par Apple ne fait pas exception à la règle.

Si nous avions déjà abordé le sujet il y a quelque temps, c'est bien la crise mondiale liée à la propagation du coronavirus qui relance de manière instante la rumeur.

 

Grosse chute de la valeur de l’action en bourse

Dans la mesure où cette crise impacte sur tous les secteurs, à commencer par celui du divertissement, du cinéma et du loisir, Disney est en première ligne avec ses parcs d’attractions et ses boutiques fermées, ses films et séries à l'arrêt (les sorties de ses blockbusters sont repoussées de plusieurs mois, idem pour ses sorties vidéo au format physique). Autant dire que cela fragilise la firme aux grandes oreilles et que cela a un impact important sur la valeur de l’action en bourse, qui a perdu un tiers de sa valeur, passant sous la barre symbolique des 100 dollars. À l'heure d'écrire ces lignes, la valeur boursière actuelle de Disney ne serait plus « que » de 165 milliards de dollars.

 

Apple a du cash, beaucoup de cash

Selon le Hollywood Reporter, qui a interviewé l’analyste Bernie McTernan du cabinet Rosenbatt Securities, Apple pourrait profiter de la situation pour faire une offre de rachat à Disney. Apple ayant une capacité de cash immédiate de 107 milliards et une valeur boursière de plus de 1 000 milliards de dollars. Il précise : « L'avantage pour Apple de mettre la main sur Disney lui permettrait de sécuriser la stratégie de contenu/streaming et les synergies potentielles de l'ajout de l'écosystème émergent de Disney à la plateforme iOS ». Cette rumeur est d’autant plus persistante que dans ses mémoires, Bob Iger, ex-PDG de Disney, explique qu’avec Steve Jobs, ex-PDG d’Apple emporté par une longue maladie en 2011, ils avaient tous les deux discuté sérieusement de la fusion des deux entreprises (voir Si Steve Jobs était encore vie, Disney et Apple auraient fusionné).

 

À noter qu’Apple n’a pas été épargné par la crise et que la firme à la pomme a perdu 372 milliards de sa valeur. C’est mieux que Microsoft (405 milliards) mais moins bien qu’Amazon, qui n’a perdu que 239 milliards. Une fois n’est pas coutume, c’est la pomme qui pourrait avaler la souris.

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