Une adolescente voit sa vie bouleversée à cause d’un jeu de réalité virtuelle. C’est le pitch de Uncanny Valley, film de science-fiction réalisé et joué par Natasha Lyonne (Poker Face) qui a pour particularité d’utiliser l’intelligence artificielle générative dans sa conception.
IA propre, sans problème de droits d’auteur
Mais pas un modèle d’IA problématique qui pille le travaille d’auteurs sans les rémunérer. « Je viens d’apprendre que nous avons ce premier modèle fondamental propre, sans problème de droits d’auteur, sur lequel on peut construire », explique Lyonne auprès de Deadline.
Et de préciser sa position à propos du débat sur l’IA qui « vole » le travail des humains : « Mais au final, il ne s’agit que qu’un outil. Il n’éliminera pas les chefs de département, les chefs décorateurs ou les directeurs de la photographie. Le film que je fais avec Brit Marling (co-scénariste) est en fait un vrai film ».
Réfléchir avant les levées de boucliers à chaque nouveauté liée à l'IA
Selon elle, ce n’est pas l’IA qui pose problème, mais le fait de lever les boucliers sans réfléchir, au lieu de se poser et de réfléchir sérieusement à la question : « Je pense qu’il serait probablement sage, en tant que communauté, de commencer à distinguer les nuances, car si on attaque chaque nouveauté liée à l’IA, alors on devrait tous jeter nos téléphones portables ».
« On parle beaucoup de l’arrivée, dans les cinq prochaines années, de ce genre d’IAG (intelligence artificielle générale) et de toutes ces choses auxquelles il faut vraiment prêter attention, plutôt que de réagir au quart de tour, ce qui nous empêche de bien analyser l’information, poursuit Lyonne. Je pense que ce manque de nuance dans le monde moderne est un vrai danger si on veut avancer sur quoi que ce soit ».
