La bonzesse, le cinéma décalé et érotique des Seventies

le 16 avril 2018 - 11h24

Étudiante en philosophie à la recherche d'expériences, Béatrice (Sylvie Meyer) fait son entrée chez Madame Renée, célèbre maison close parisienne. Tandis qu'elle reçoit ses premiers clients, elle rêve secrètement d'un ailleurs, quelque part en Orient…

Alors que la première maison close française dédiée aux sex-dolls a ouvert à Paris, les films érotiques des Seventies n'ont pas dit leur dernier mot. Au-delà de sa description réaliste de la prostitution de l'époque et de ses scènes X qui lui valurent une interdiction totale de sortie malgré les coupes concédées par le réalisateur, La bonzesse (1974) de Francois Jouffa apparaît aujourd'hui comme la réminiscence d'une décennie empreinte d'érotisme et de mystique, en totale rupture avec l'ordre établi. 

 

Entre film érotique et élan auteuriste, comédie érotique et spiritualité, La bonzesse est disponible depuis quelques jours en aux Éditions Montparnasse.

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