Suspiria ou Alien Romulus l’année dernière, Invasion Los Angeles, New‑York 1997, ou prochainement TimeCop, on voit de plus en plus de films sortir ou ressortir dans un format considéré comme mort, oublié, enterré… la cassette VHS.
VHS Vs vinyle, il y a vintage et vintage…
Pour les plus jeunes, sachez que la VHS, soit la bonne grosse cassette vidéo, était le format magnétique qui régnait en maître dans les années 80‑90 avant l’avènement du DVD à la fin du siècle dernier. Et s’il est tentant de comparer ce retour à celui d’un autre format vintage ‑le disque vinyle‑ la comparaison ne joue pas en faveur de la cassette. Certes, les deux formats ont ce cachet rétro qui en fait de beaux objets à placer en décoration chez soi, mais le vinyle a pour avantage une qualité audio respectable sans être excellent, et même une certaine chaleur perdue par les formats numériques.
VHS, incongruité technologique mais capital Collector élevé
Les VHS, pour leur part, offrent une résolution risible de 288p maximum (contre 1 080p voire Ultra HD 4K d’aujourd’hui), un format d’image 4/3 et un taux de rafraîchissement altéré, soit pas du tout la manière dont un réalisateur souhaiterait que vous regardiez son film. Comme nous le mentionnions plus haut, le seul intérêt du format est le facteur Collector, pour lancer des discussions passionnées sur le cinéma d’antan quand vos amis tomberont sur une cassette bien exposée sur vos étagères.