Ça : bienvenue à Derry
Des événements étranges se déroulent dans la ville de Derry, dans les années 1960, liés à Pennywise, le clown mystérieux qui hante la cité. Toute ressemblance avec l’univers des romans de Stephen King et la récente franchise cinématographique Ça n’est évidemment pas fortuite. Ça : bienvenue à Derry est la préquelle des derniers films et entend révéler les origines du Mal.
Bienvenue à Scooby‑Derry
Pour ce faire, la série s’inscrit dans le sillage d’un nouveau groupe de gamins qui se rassemblent pour élucider la disparition de l’un des leurs. Sorte de Scooby‑Doo horrifique peuplé de créatures plus ou moins intéressantes, le récit cherche, épisode après épisode, à épouvanter ce petit groupe… sans toujours y parvenir. Passés quelques jump scares réussis et une vraie volonté de ne pas lésiner sur les monstres, le choix de faire apparaître très tard « It » sous sa forme de clown, au prétexte qu’il peut prendre d’autres apparences, paraît discutable et surtout moins captivant.

Ça patine
En périphérie, si l’atmosphère tend à respecter l’œuvre de King, il manque encore un supplément d’âme pour s’immerger totalement dans l’univers du maître de l’horreur : des personnages moins caricaturaux, davantage de chair et d’émotion. Ici, l’encéphalogramme reste désespérément plat, le récit ne mène nulle part, les réminiscences des films se font pâles, et les scènes horrifiques manquent de panache et de préparation. Tout cela manque de nerf et d’audace. Dommage, car le casting, des enfants aux adultes, est excellent, et certaines bonnes intentions laissaient espérer mieux.