04 juin 2025 - 10h12

Ballerina

année
2025
Réalisateur
InterprètesAna de Armas, Gabriel Byrne, Anjelica Huston, Keanu Reeves, Ian McShane
éditeur
genre
sortie salle
04/06/2025
notes
critique
7
10
A
soutenir
© Larry D. Horricks/Lionsgate
© Larry D. Horricks/Lionsgate
© Larry D. Horricks/Lionsgate
© Larry D. Horricks/Lionsgate
© Larry D. Horricks/Lionsgate
© Larry D. Horricks/Lionsgate
© Larry D. Horricks/Lionsgate
© Larry D. Horricks/Lionsgate
© Larry D. Horricks/Lionsgate
© Larry D. Horricks/Lionsgate
© Larry D. Horricks/Lionsgate
© Larry D. Horricks/Lionsgate
© Larry D. Horricks/Lionsgate
© Larry D. Horricks/Lionsgate
© Larry D. Horricks/Lionsgate
© Larry D. Horricks/Lionsgate
© Larry D. Horricks/Lionsgate
© Larry D. Horricks/Lionsgate
© Larry D. Horricks/Lionsgate
© Larry D. Horricks/Lionsgate
© Larry D. Horricks/Lionsgate
© Larry D. Horricks/Lionsgate
© Larry D. Horricks/Lionsgate
© Larry D. Horricks/Lionsgate
© Larry D. Horricks/Lionsgate
© Larry D. Horricks/Lionsgate
%C2%A9+Larry+D.+Horricks%2FLionsgate
%C2%A9+Larry+D.+Horricks%2FLionsgate
%C2%A9+Larry+D.+Horricks%2FLionsgate
%C2%A9+Larry+D.+Horricks%2FLionsgate
%C2%A9+Larry+D.+Horricks%2FLionsgate
%C2%A9+Larry+D.+Horricks%2FLionsgate
%C2%A9+Larry+D.+Horricks%2FLionsgate
%C2%A9+Larry+D.+Horricks%2FLionsgate
%C2%A9+Larry+D.+Horricks%2FLionsgate
%C2%A9+Larry+D.+Horricks%2FLionsgate
%C2%A9+Larry+D.+Horricks%2FLionsgate
%C2%A9+Larry+D.+Horricks%2FLionsgate
%C2%A9+Larry+D.+Horricks%2FLionsgate

Toute jeune enfant, Ève Macarro a vu son père se faire tuer sous ses yeux. Depuis, son seul but est de venger sa mort et de retrouver son assassin. Sa seule piste : la croix qu’il a gravée sur son poignet. Heureusement, elle a été initiée aux traditions d’assassin des Ruska Roma…

 

Jane Wick
Avec Len Wiseman aux manettes, le papa de la saga Underworld et accessoirement réalisateur du remake de Total Recall, on pouvait craindre le pire pour cette séquelle dérivée de l’univers John Wick. Autant crever l’abcès tout de suite : il n’en est rien. Ana de Armas prouve aisément que la femme est bel(le) et bien l’avenir de l’homme, du moins en matière de coups de tatane, de gunfights improbables et de jubilation dans le coup létal final façon matador. Elle le fait très bien.

 

Le cahier des charges est donc respecté à 100% dans ce Ballerina, et c’est une bonne surprise. De mémoire de spectateur, on n’avait pas vu aussi imaginatif dans l’art d’occire les figurants depuis bien longtemps. Sans pincettes : à coups de grenades, de patins à glace ou même de lance‑flammes (géniale scène de duel flambé)… À ce niveau, seul le cinéma asiatique peut encore rivaliser.

 

 

Le meilleur John Wick depuis John Wick

Le réalisateur et son actrice s’en donnent à cœur joie et on retrouve cette petite folie douce, meurtrière et exutoire, qui faisait le charme du film originel. Quelques visages familiers reviennent : Ian McShane, Lance Reddick, Anjelica Huston et bien sûr Keanu Reeves !


Et ils ne sont pas là juste pour faire de la figuration ou ancrer Ballerina dans la mythologie de John Wick : ils ont tous un vrai rôle. On retrouve également quelques éléments emblématiques de la saga comme les pièces d’or, les hôtels sanctuaires… mais, honnêtement, c’est trop peu. Et souvent évoqué de manière trop vague. Si ce Ballerina est sans doute le meilleur John Wick depuis John Wick, il s’émancipe malheureusement d’ailleurs un peu trop de la mythologie de base, même s’il n’en dévie jamais complètement. Wiseman est un réalisateur malin qui sait jouer avec les attentes du public. Mais côté scénario, c’est léger. L’ombre de Black Widow plane d'ailleurs parfois un peu trop, avec toutefois le curseur de la noirceur et de l'action poussé à fond. 

 

 

Femme like you

Au fond, ce qui faisait le sel de John Wick, c’était quand Baba Yaga partait en croisade meurtrière pour venger… sa femelle beagle. Le contraste entre la noblesse dérisoire du motif et la montagne de cadavres donnait un cadre très particulier au personnage. Dans Ballerina, on reste sur des rails bien connus. La « grande révélation » du film, visuellement assez beau d'ailleurs, se devine assez tôt, ce qui gâche un peu le plaisir. D’autant que le suspense est limité, l’intrigue se situant entre les événements des épisodes 3 et 4.

 

Au centre du film, Ana de Armas n’a pas vraiment l’occasion de jouer des scènes dramatiques tant l’action est omniprésente. Ça tombe bien, c’est assurément le fort de l’actrice. Son personnage aurait tout de même mérité davantage de nuances et de profondeur. Espérons que les déclinaisons de Ballerina, sans doute à venir, sauront corriger ces petits écueils.

sur les réseaux
proposer une vidéo
test
4k
cover
-12 ans
Prix : 49,99 €
disponibilité
16/10/2025
image
1 UHD-99, 124', couleurs
2.35
HD 2 160p (HEVC)
HDR Dolby Vision
HDR10
16/9
bande-son
Français Dolby Atmos
Français Dolby TrueHD 7.1
Français Audiodescription
Anglais Dolby Atmos
Anglais Dolby TrueHD 7.1
sous-titres
Français, français pour sourds et malentendants
8.5
10
image

Très chargée en décors, en couleurs (les rouges surtout), en scènes sombres et en textures, l'image a parfois tendance à être étouffante et artificielle (dans le genre « trop belle pour être vraie »), mais constitue un terreau ambitieux pour une 4K UHD qui ne démérite pas, loin de là. Les plans aériens de nuit sont sublimes et l'ambiance générale propice à libérer toute la puissance du HDR Dolby Vison. Comme des images de comic, Ballerina enchaîne les cases graphiques visuellement impactantes. Les effets lumineux, néons et autres sources lumineuses explosent littéralement (voir cette porte ronde monumentale désaxée, juste surlignée d'un néon rouge). 

 

Un univers irréel très jeu vidéo où tout n'est que contrastes marqués et explosivité, mais dans lequel la précision et le piqué d'image font merveille, débouchant la moindre partie du champ tout en conservant un petit grain plaisant. Mention spéciale aux noirs d'outre‑tombe, ça « tombe » bien.

8
10
son

Même mixage en VO et VF Dolby Atmos mais un gros gain en immersion avec la VO et ses voix d'origine. Les effets surround et directionnels vous enveloppent constamment (les effets hauteur privilégient la bulle sonore plutôt que les effets spéctaculaires), les gunfights et explosions débouchent bien les écoutilles, on se retrouve régulièrement au beau milieu des tirs et des ricochets, la dynamique générale participe pleinement à notre envie de poursuivre le voyage, et le score plus ou moins électro signé Joel J. Richard et Tyler Bates fait le reste quand tout se calme. Pas de surprise mais pas de temps mort non plus. D'autant que les basses sont bien présentes.

 

Bon point, la clarté des dialogues n'est jamais sacrifiée, même dans les scènes bruyantes. On regrettera aucune séquence vraiment marquante au niveau sonore, dommage.

7
10
bonus
- Coulisses (11')
- Instinct de tueuse (7')
- L’action comme un art (11')
- Les bas-fonds gelés (6')
- Scènes coupées et étendues (30')
- Blu-Ray Il était une fois John Wick (126')
- Bandes-annonces

Il ne faudra pas trop compter sur la salve de bonus très promotionnels présente sur le disque 4K (un même sujet saucissonné en plusieurs modules avec beaucoup trop d'images du film) pour entrer en profondeur dans les coulisses du film. On y glanera malgré tout quelques backstage sur le plateau de tournage, quelques infos déco et surtout beaucoup trop de commentaires sur la psychologie des personnages.

 

En revanche, le documentaire de 126' Il était une fois John Wick (présent au sein de ce Steelbook édition Collector limité) vaut absolument le détour pour tous les fans. Passant en revue tous les épisodes de la saga et revenant sur ses faiseurs issus de l'univers des cascades cinéma (David Leitch, Chad Stahelski), il résume assez bien l'état d'esprit qui infuse tous les films de la franchise. Anciens cascadeurs et proches de Keanu Reeves depuis Matrix notamment, les réalisateurs et producteurs ont visiblement digéré tout Jackie Chan et fait leurs armes dans des pures séries B avant de propulser la cascade et les combats au cœur du réacteur de leurs films. On apprécie les nombreuses images d'archives hors franchise et les entretiens plus posés avec Keanu Reeves et ses comparses.

en plus
soutenir
Recevez l’actualité tech et culture sur la Newsletter cesar
Inscrivez-vous
OK
Non merci, je suis déjà inscrit !