04 juin 2025 - 10h12

Ballerina

année
2025
Réalisateur
InterprètesAna de Armas, Gabriel Byrne, Anjelica Huston, Keanu Reeves, Ian McShane
éditeur
genre
sortie salle
04/06/2025
notes
critique
7
10
A
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© Larry D. Horricks/Lionsgate
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Toute jeune enfant, Ève Macarro a vu son père se faire tuer sous ses yeux. Depuis, son seul but est de venger sa mort et de retrouver son assassin. Sa seule piste : la croix qu’il a gravée sur son poignet. Heureusement, elle a été initiée aux traditions d’assassin des Ruska Roma…

 

Jane Wick
Avec Len Wiseman aux manettes, le papa de la saga Underworld et accessoirement réalisateur du remake de Total Recall, on pouvait craindre le pire pour cette séquelle dérivée de l’univers John Wick. Autant crever l’abcès tout de suite : il n’en est rien. Ana de Armas prouve aisément que la femme est bel(le) et bien l’avenir de l’homme, du moins en matière de coups de tatane, de gunfights improbables et de jubilation dans le coup létal final façon matador. Elle le fait très bien.

 

Le cahier des charges est donc respecté à 100% dans ce Ballerina, et c’est une bonne surprise. De mémoire de spectateur, on n’avait pas vu aussi imaginatif dans l’art d’occire les figurants depuis bien longtemps. Sans pincettes : à coups de grenades, de patins à glace ou même de lance‑flammes (géniale scène de duel flambé)… À ce niveau, seul le cinéma asiatique peut encore rivaliser.

 

 

Le meilleur John Wick depuis John Wick

Le réalisateur et son actrice s’en donnent à cœur joie et on retrouve cette petite folie douce, meurtrière et exutoire, qui faisait le charme du film originel. Quelques visages familiers reviennent : Ian McShane, Lance Reddick, Anjelica Huston et bien sûr Keanu Reeves !


Et ils ne sont pas là juste pour faire de la figuration ou ancrer Ballerina dans la mythologie de John Wick : ils ont tous un vrai rôle. On retrouve également quelques éléments emblématiques de la saga comme les pièces d’or, les hôtels sanctuaires… mais, honnêtement, c’est trop peu. Et souvent évoqué de manière trop vague. Si ce Ballerina est sans doute le meilleur John Wick depuis John Wick, il s’émancipe malheureusement d’ailleurs un peu trop de la mythologie de base, même s’il n’en dévie jamais complètement. Wiseman est un réalisateur malin qui sait jouer avec les attentes du public. Mais côté scénario, c’est léger. L’ombre de Black Widow plane d'ailleurs parfois un peu trop, avec toutefois le curseur de la noirceur et de l'action poussé à fond. 

 

 

Femme like you

Au fond, ce qui faisait le sel de John Wick, c’était quand Baba Yaga partait en croisade meurtrière pour venger… sa femelle beagle. Le contraste entre la noblesse dérisoire du motif et la montagne de cadavres donnait un cadre très particulier au personnage. Dans Ballerina, on reste sur des rails bien connus. La « grande révélation » du film, visuellement assez beau d'ailleurs, se devine assez tôt, ce qui gâche un peu le plaisir. D’autant que le suspense est limité, l’intrigue se situant entre les événements des épisodes 3 et 4.

 

Au centre du film, Ana de Armas n’a pas vraiment l’occasion de jouer des scènes dramatiques tant l’action est omniprésente. Ça tombe bien, c’est assurément le fort de l’actrice. Son personnage aurait tout de même mérité davantage de nuances et de profondeur. Espérons que les déclinaisons de Ballerina, sans doute à venir, sauront corriger ces petits écueils.

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