par Laurence Mijoin-Duroche
15 septembre 2010 - 13h00

C'était à Rome

VO
When in Rome
année
2010
Réalisateur
InterprètesKristen Bell, Josh Duhamel, Anjelica Huston, Will Arnett, Danny DeVito, Jon Heder
éditeur
genre
notes
critique
3
10
A

Alors qu’elle assiste au mariage de sa sœur à Rome, Beth craque sur le beau Nick, mais le voit en compagnie d’une autre femme. Désespérée et un peu saoule, elle se jette dans « la fontaine d’amour », dans laquelle les gens lancent leur monnaie dans l’espoir d’attirer l’être aimé. Beth décide de récupérer certaines des pièces, mais ne sait pas qu’elle vient de déclencher un puissant sortilège : les propriétaires desdites pièces tombent instantanément amoureux d’elle…

Ah, les comédies romantiques… Certainement l’un des genres les plus répétitifs qui soit, à la structure scénaristique balisée à l’extrême. Alors quand un élément fantastique tente d’amener un peu de nouveauté à une recette éculée, la curiosité est de mise. C’était à Rome débute d’ailleurs plutôt bien, avec sa scène de mariage drôle et rythmée, où la pétulante Kristen Bell (Heroes) fait des merveilles. Mais la suite ne sera jamais à la hauteur de cette introduction : situations tirées par les cheveux (tous les soupirants retrouvent Beth à New York comme par magie), gags qui ne font même pas sourire, atmosphère gnangnan et politiquement correct abondent, rendant le visionnage poussif.

Derrière la caméra, un homme qui ne s’est pas fait que des amis en malmenant deux super‑héros iconiques de la galaxie Marvel avec ses premiers longs métrages : Daredevil et surtout l’ignoble Ghost Rider. Mark Steven Johnson a donc enfin décidé d’arrêter de massacrer du héros de BD et s’attaque à la comédie romantique avec un manque de conviction absolu, tant sa mise en scène fonctionnelle n’élève jamais le débat. Bref, C’était à Rome, eh bien, que ça y reste !

sur les réseaux
proposer une vidéo
test
blu-ray
cover
When in Rome
Tous publics
Prix : 24,99 €
disponibilité
25/08/2010
image
2.35
HD 1 080p (AVC)
16/9 natif
bande-son
Français Dolby Digital 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
Anglais Dolby Digital 2.0 Audio Description
Espagnol DTS 5.1
sous-titres
Français, anglais, anglais pour sourds et malentendants, espagnol, portugais
7
10
image
Avec sa définition pointue, ses couleurs explosives et sa parfaite gestion des contrastes, cette copie fait honneur au support, même si l’on dénote sur quelques plans larges des faiblesses en termes de compression.
7
10
son
Rien de détonant à se mettre sous la dent en termes de mixage, mais il faut avouer que, sur la VO DTS-HD Master Audio 5.1, dès que la musique envahit le champ sonore, les enceintes sont toutes agréablement sollicitées, tout comme le caisson de basses. De plus, certains effets de spatialisation sont efficacement restitués. La VF ne profite que d’un Dolby Digital 5.1, qui n’a tout de même pas à rougir, tant sa dynamique globale est satisfaisante.
5
10
bonus
- Début et fin alternatifs (7')
- Making of : les Casanova fous (12')
- Scène rallongée (3')
- Bêtisier (3')
- Scènes coupées (7')
- Clips en SD
- Featurette cachée (1')
Si l’interactivité n’échappe ni à l’autopromotion routinière ni à la superficialité caractéristique du film qu’elle soutient (les deux clips vidéo sont à ce titre des modèles du genre, basiques et vulgaires), elle a le mérite de montrer la bonne humeur qui semblait régner sur le plateau. Les scènes coupées ou rallongées n’ont que peu d’intérêt, hormis l’ouverture alternative, qui versait franchement dans le burlesque dès les premières minutes du long métrage.
en plus
soutenir
Recevez l’actualité tech et culture sur la Newsletter cesar
Inscrivez-vous
OK
Non merci, je suis déjà inscrit !