par Jean-Baptiste Thoret
18 septembre 2012 - 10h19

Café de Flore

année
2011
Réalisateur
InterprètesVanessa Paradis, Kevin Parent, Evelyne Brochu
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

Réalisé par le cinéaste québécois Jean‑Marc Vallée (Crazy), Café de Flore possède un titre trompeur, qui laisse présager une ambiance (légèreté, superficialité germanopratine, glamour de star, etc.) dont le film offre le parfait contrechamp.

Seul point commun : le récit se déroule sur deux époques, dans les années 1960 à Paris et de nos jours à Montréal, et entremêle deux destins. Celui de Jacqueline (Vanessa Paradis), une mère courage qui élève seule son fils trisomique, et celui d’Antoine (Kevin Parent), un DJ canadien amoureux fou de sa nouvelle compagne.

Tout l’intérêt de ce Café de Flore réside dans sa partie parisienne avec une Vanessa Paradis qui confirme un véritable talent d’actrice, dans le rôle d’une femme dure et déterminée. « C'est une maman qui a très peu de moyens et qui vit dans l'urgence, explique l’actrice. Mais elle est d'une force incroyable. Elle est d'avant‑garde pour son époque. Elle refuse de mettre son fils dans un établissement spécialisé. Cet enfant est la personne qu'elle aime le plus au monde. Quand, à l'école, il tombe amoureux fou d'une petite fille trisomique elle aussi, elle sent qu'elle ne pourra plus protéger son garçon, qu'il est en danger... ».

Par contre, la partie contemporaine, avec ce DJ déprimé qui trimballe sa dégaine épuisée tout le long du film, plombe un peu l'ensemble. Une semi‑réussite.

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blu-ray
cover
Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
06/06/2012
image
2.35
SD 576i (Mpeg2)
16/9 compatible 4/3
bande-son
Français Dolby Digital 5.1
Français Dolby Digital 2.0
sous-titres
Français pour malentendants
8
10
image
Pas de problème majeur sur cette image DVD alliant le moderne (les images consacrées au DJ canadien) et le rétro (la partie à Paris avec Vanessa Paradis) aux couleurs volontairement jaunies, mais avec une définition et des contrastes toujours de qualité. On pourra, en revanche, reprocher pas mal de choses au réalisateur, dont la mise en scène n'est pas d'une grande fluidité ni d'une grande beauté plastique. Mais techniquement, c'est carré.
7
10
son
L'accompagnement musical est à son aise sur les six canaux, bien que la spatialisation et la gestion des effets ne soient pas d'une grande originalité. C'est franc, aéré, mais aussi très classique.
2
10
bonus
- Fin alternative commentée par le réalisateur (12')
Le réalisateur et l'un des producteurs expliquent leur embarras vis-à-vis de cette fin alternative.
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