Dragons et Princesses
Dans un cinéma abandonné, un vieil homme et deux enfants se retrouvent et se racontent des histoires. Ils s’amusent à se mettre, le temps de dix petits contes, dans la peau des personnages évoqués et entament un véritable tour du monde. Ainsi, il leur faudra contrer les sortilèges de créatures maléfiques, défier des tsars de Russie et des empereurs de steppes perdues, ou conquérir l’amour d’étranges princesses et de beautés mystérieuses.
Dans Dragons et Princesses, le créateur du théâtre d’ombres, Michel Ocelot, revisite les contes traditionnels et leur confère une nuance originale : ici, les princesses troquent leur côté potiche pour un caractère bien trempé et les périples initiatiques de héros ordinaires comptent davantage que les récompenses acquises au terme de l’aventure.
Campé dans un décor d’ombres et de couleurs vives, les pantins magiques de Dragons et Princesses rappellent les premiers pas du cinéma d’animation, lorsqu’en 1926, la réalisatrice allemande Lotte Reiniger projetait en ombres chinoises Les aventures du prince Ahmed. Après Kirikou et la sorcière (1998) et Azur et Asmar (2006), le réalisateur explore, avec finesse, l’esthétique originelle du film d’animation.