par Carole Lépinay
28 janvier 2019 - 11h36

Hook ou la revanche du Capitaine Crochet

VO
Hook
année
1991
Réalisateur
InterprètesRobin Williams, Dustin Hoffman, Julia Roberts, Bob Hoskins, Maggie Smith, Gwyneth Paltrow
éditeur
genre
notes
critique
8
10
label
A

Peter Banning (Robin Williams), alias Peter Pan, a bien grandi depuis le Pays Imaginaire. Brillant avocat d’affaires, il vit désormais aux États‑Unis avec son épouse et ses deux enfants, Jake (Charlie Korsmo) et Maggie (Amber Scott). Les années ont passé mais le Capitaine Crochet (Dustin Hoffman) est loin d’avoir oublié son éternel ennemi, il décide de prendre sa revanche en kidnappant ses enfants.


Pour faire revenir Peter Pan à Neverland, le scénariste James V. Hart s’est posé la question géniale : « Et si l’immuable héros de J.M. Barrie avait finalement rejoint le monde qui lui faisait tant horreur ? ». Une étiquette de grande personne qui ne laisse aucune place à l’imprévu, car l’ancien Pan est un Peter Banning désabusé dont l’existence se résume à son travail, au détriment de sa famille. Le retour au Pays Imaginaire rouvre une brèche secrète, un passage à l’abri du désenchantement que Steven Spielberg dédie exclusivement à l’enfance.


Porté par un casting irrésistible ‑du regretté Robin Williams à Julia Roberts en passant par Dustin Hoffman, Gwyneth Paltrow et même George Lucas et Carrie Fisher dans de petits rôles‑ ce joli et coûteux (80 millions de dollars, un budget considérable au début des années 90) film d’aventures demeure pourtant le moins apprécié du cinéaste. Encore récemment, il confiait son ressenti à la revue Empire « Je me sentais comme un poisson hors de l’eau. Je n’avais pas confiance dans le script. Seul le premier acte et l’épilogue me satisfaisaient, le corps du film ne m’inspirait pas confiance. Je ne savais pas trop ce que je faisais et j’ai essayé de masquer mon insécurité. Plus je me sentais mal à l’aise, plus les décors étaient oppressants ».


Un avis qui ne gâchera pas pour autant notre plaisir de (re)découvrir cette petite madeleine devenue transgénérationnelle.

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4k
cover
Hook
Tous publics
Prix : 24,99 €
disponibilité
14/11/2018
image
2.35
UHD 2 160p (HEVC)
HDR10
16/9
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 5.1
Anglais Dolby Atmos
Anglais DolbyTrueHD 7.1
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
Allemand DTS-HD Master Audio 5.1
Italien DTS-HD Master Audio 5.1
Espagnol DTS-HD Master Audio 5.1
Polonais Dolby Digital 5.1
Russe Dolby Digital 5.1
Tchèque Dolby Digital 2.0
Hongrois Dolby Digital 2.0
Japonais Dolby Digital 2.0
Portugais Dolby Digital 2.0
Thaï Dolby Digital 2.0 (mono doublé)
sous-titres
Français, anglais, anglais pour sourds et malentendants, arabe, chinois, tchèque, danois, néerlandais, finnois, allemand, grec, hindi, hongrois, italien, japonais, coréen, polonais, portugais, roumain, russe, slovaque, slovaque, espagnol, suédois, thaï, turc
7
10
image

Encore un dilemme 4K UHD vs Blu-Ray pour un film des années 80/90. On sait d'office que d'aucuns préféreront le rendu Blu-Ray d'origine, légèrement plus vaporeux et naturel, correspondant peut-être mieux à leur image d'un monde irréel, mais aussi bien plus terne. C'est indéniable, la 4K libère littéralement les couleurs et la lumière, et ça change pas mal de choses.

 

Même si les visages tirent en conséquence parfois sur le rosé, l'éclat des rouges, des bleus et des verts sur la partie new-yorkaise fait fureur (il n'y a qu'à voir le match du fiston pour se laisser surprendre par l'intensité du gazon). Les gros plans se montrent également sous un nouveau jour, débarrassant le film de sa coque un peu datée. Avec ses noirs retrouvés et son contraste, Neverland n'a jamais été si frétillant, son monde luxuriant aussi visible (tentures rouges, reflets des chromes, détails des costumes…). Précision, cette édition a bénéficié d'un Digital Intermediate 4K. C'est d'autant plus flagrant avec une profondeur de champ inédite. Finalement, seule l'incrustation de la Fée Clochette en miniature passe un peu moins bien vu le niveau de lisibilité atteint avec les fonds enfin débouchés et le nouveau relief.

8
10
son

Une VO Dolby Atmos étonnante pour l'âge du film, pleine de pêche et d'énergie qui enchantera petits et petits (en langage neverlandien). Tous les instruments de John Williams se détachent à merveille, pleins de chaleur et de rondeur, ils frétillent et nous emmènent tout schuss à Nerveland. Un tonus et un souci du détail que l'on ne retrouve pas sur la piste VF DTS-HD Master Audio 5.1, qui fait aussi moins bien au niveau des basses et de l'ampleur. 

2
10
bonus
- Scènes coupées (8')
- Bande-annonce

Bien (trop) court pour un tel film.

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