L'aspirine à la paille
Deux meilleures copines, « la délurée sympa » et « la coincée qui gonfle tout le monde », ont décidé de ne plus se voir. Elles font le point sur leur amitié, racontent leurs souvenirs de soirées, leurs mésaventures avec les mecs, et expliquent peu à peu pourquoi leur relation a tourné court…
Écrit par Estelle Koenig, l’interprète de « la délurée sympa », L’aspirine à la paille n’est pas un spectacle dont la drôlerie et la pertinence s’imposent immédiatement. Il faudra en effet laisser passer un flottement de cinq bonnes minutes au début du show pour apprécier la gouaille des deux comédiennes et le tonus du texte qui, s’il n’atteint pas des sommets de burlesque et d’originalité, cerne avec justesse une certaine catégorie de jeunes femmes, qui cachent derrière une vie sociale active une vraie solitude.
Un portrait générationnel qui se double finalement du récit d’une amitié vouée à l’échec. Guère étonnant donc qu’au terme de plus d’une heure d’anecdotes amusantes et fantaisistes, L’aspirine à la paille se termine sur une note douce‑amère…