Le royaume de sang
Prenez le héros d'Assassin's Creed, envoyez‑le au milieu du XVIIe siècle à la Cour d'Espagne, ajoutez un complot des rois de France, d'Angleterre et du Portugal contre la monarchie espagnole, saupoudrez le tout avec deux belles Esmeralda (une brune et une blonde), des décors fastueux et des combats au sabre, vous obtenez un film d'aventures décomplexé à mi‑chemin entre Zorro et Les 3 mousquetaires.
Version cinéma d'une série TV espagnole à succès, Le royaume de sang n'est pourtant pas totalement maîtrisé.
On reprochera au metteur en scène le manque de lisibilité des scènes d'action et aux scénaristes les largesses prises avec l'Histoire et les traits d'humour patauds qui émaillent le récit. En revanche, visuellement (décors, costumes, images, couleurs, etc.), la réussite est totale.
