par Laurence Mijoin-Duroche
02 juillet 2010 - 16h05

Michael Bolton : Live at the Royal Albert Hall

année
2009
Réalisateur
InterprètesMichael Bolton, Chris Camozzi, Brian Beevar, Land Richards, Nelson Braxton, Michael Thompson
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

Malgré sa réputation de tombeur de ces dames, crooner de blue‑eyed soul abonné aux ballades sirupeuses, Michael Bolton est techniquement un excellent chanteur, dont la maîtrise vocale lui permet de garantir des spectacles entièrement tournés vers ses performances.

Mais Michael Bolton a surtout marqué les esprits par ses reprises de standards de la musique afro‑américaine, qui représentent ici une bonne partie de son répertoire. On retrouve (Sittin’ On) The Dock of the Bay d’Otis Redding, When a Man Loves a Woman de Percy Sledge, Summertime, Fly me to the Moon, Georgia on my Mind… Si sa technique vocale assure le show au Royal Albert Hall à Londres, son interprétation ne souffre pas la comparaison avec les chanteurs d’origine, notamment Summertime, dont les vibes et autres effets de voix escamotent l’esprit originel du texte.

En guise de nouveauté, on découvre Murder my Heart, co‑écrit avec Lady Gaga, dont la rythmique, proche des récentes chansons d’Alicia Keys, ressemble à un tube R’n’B de plus. Même si Michael Bolton s’en donne à cœur joie, accompagné par une troupe de musiciens enthousiastes, ce show, assez plan‑plan et plombé par les chorégraphies ringardes et les tenues bling‑bling des choristes, ne conquerra que les aficionados du blond séducteur à la voix de velours.

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Tous publics
Prix : 28 €
disponibilité
04/05/2010
image
1.85
HD 1 080p (AVC)
16/9 natif
bande-son
DTS-HD Master Audio 5.1
Dolby Digital 5.1
LPCM 2.0
sous-titres
Français, anglais, allemand, espagnol
8
10
image
Une copie d’une qualité très satisfaisante, qui restitue de belles couleurs, des noirs profonds et une très bonne définition, qu’il s’agisse des visages au premier plan ou des musiciens au fond de la scène. Même les plans d’ensemble du public du Royal Albert Hall garantissent un haut niveau de piqué. Une édition lumineuse et sans scories.
8
10
son
Michael Bolton est la star, et ça s’entend, le mixage mettant en valeur sa voix avant tout. La piste Dolby Digital 5.1 garantit une bonne spatialisation des réactions du public, renforçant ainsi l’immersion. Côté musique, la voix du chanteur est au premier plan, soutenue par des chœurs clairs et des instruments plutôt en arrière-plan, mis à part le synthé. Les basses se font discrètes et les solos de cuivres restent un peu trop en retrait. Les très légers défauts de la piste Dolby Digital sont vite oubliés en DTS-HD Master Audio, piste plus tonique, aussi bien dans les aigus (charley de la batterie) que dans les basses. Les solos des cuivres et le synthé, toujours sur les canaux arrière, sont plus présents et les chœurs se font aussi globalement plus chaleureux et enveloppants. Enfin, la piste LPCM 2.0 s’avère très satisfaisante, délivrant un chant clair, dynamique, et un bon mixage des instruments.
5
10
bonus
- Interview de Michael Bolton (28')
- Countdown (8')
- Bonus track New York, New York (5')
- Bonus track Nessun Dorma (5')
Outre les deux chansons bonus (une autre reprise, New York, New York, et Nessun Dorma de Puccini, où il prouve ses capacités de ténor), l’interview du chanteur dévoile les conditions de ses collaborations avec Lady Gaga et Luciano Pavarotti. L’auteur, compositeur et interprète revient aussi sur ses débuts, et insiste sur son amour de la musique, quel que soit le genre, et son refus d’être catalogué dans un style. Le supplément Countdown, qui révèle l’organisation et les préparatifs du concert au Royal Albert Hall de Londres, n’est hélas pas sous-titré.
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