par Jean-Baptiste Thoret
22 janvier 2013 - 12h32

Paris-Manhattan

année
2012
Réalisateur
InterprètesAlice Taglioni, Patrick Bruel, Marine Delterme
éditeur
genre
notes
critique
2
10
A

Alice Ovitz (Alice Taglioni) est belle, blonde, plutôt intelligente, juive (il est beaucoup question de religion dans le film, mais sur un mode plus soft que dans La vérité si je mens), possède un job (elle est pharmacienne) et des jambes d’un mètre cinquante. Mais Alice est toujours célibataire : pas d’âme sœur qui veuille de ce top‑modèle en blouse blanche.

Personne n’y croit sauf la réalisatrice, Sophie Lellouche, qui, à partir de cette situation archi rebattue, imagine qu’Alice, par ailleurs fan de Woody Allen (d’où le portrait du réalisateur de Annie Hall qu’elle tient dans ses bras sur l’affiche, et qui fait même une apparition dans le film), croise un jour la route de Patrick Bruel, inventeur d’alarmes un peu iconoclaste, lequel séduit la belle à coups de poncifs hilarants qu’elle prend pour des pensées profondes.

Paris‑Manhattan, c’est la caricature du cinéma français petit‑bourgeois, sans talent et narcissique, mal ficelé et consternant. Une comédie romantique sans rythme, mal écrite et qui confond élégance et défilé de grandes marques. Affligeant.

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Tous publics
Prix : 24,99 €
disponibilité
28/11/2012
image
1.85
HD 1 080p (AVC)
16/9 natif
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 5.1
sous-titres
Français pour malentendants, anglais
8
10
image
Du tout petit cinéma, visuellement parlant aussi. L'esthétique est celle d'un téléfilm, et même si le piqué et les contrastes sont rassurants, la photo et les couleurs ne laissent présager rien de bon.
7
10
son
En revanche, la bande-son et les chansons choisies pour illustrer cette balade romantique sont plutôt chouettes. Dommage qu'elles ne prennent pas leurs aises sur les canaux arrière et qu'elles restent bloquées à l'avant. Il n'y a malheureusement aucune envergure.
3
10
bonus
- Making of (25')
- Interview de la réalisatrice et d'Alice Taglioni (18')
Les deux modules sont un peu redondants, plus descriptifs qu'introspectifs, mais se laissent toutefois regarder (à condition d'avoir aimé le film).
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