Primale
Un groupe de jeunes partent en excursion au cœur de la forêt afin d’y effectuer des recherches anthropologiques. Ils découvrent une grotte dont les rochers sont couverts d’inscriptions étranges. Après une baignade dans un point d’eau, Mel (Krew Boylan) est atteinte de convulsions et de fièvre. Elle ne tarde pas à se transformer en un spécimen transgénique, bien décidé à traquer ses anciens amis pour en faire son repas. La course à la survie peut commencer.
Après Wolf Creek (Greg Mclean, 2005) et Solitaire (Greg Mclean, 2007), voici donc un nouveau survival et la preuve que les productions australiennes cherchent à faire durer un genre né aux États‑Unis au début des années 1970 (Délivrance et La dernière maison sur la gauche, tous deux de 1972).
Outre quelques giclées gore parfaitement maîtrisées, Primale a, pour le coup, des difficultés à révéler la part bestiale de l’homme, prédateur sanguinaire en devenir. La métamorphose, certes hyper‑brutale, amène les contaminés vers une sauvagerie hystérique (encore du sous‑Romero sans densité), tandis que les autres doivent s’en tenir au mode « survie ». Puis, un ajout scénaristique plus qu’anecdotique, la grotte, terrorisant même les créatures affamées, dans laquelle se trouve la réponse (vraiment saugrenue) à tant de barbarie.