16 juin 2025 - 11h44

The Life of Chuck

année
2025
Réalisateur
InterprètesTom Hiddleston, Mark Hamill, Chiwetel Ejiofor
éditeur
genre
sortie salle
11/06/2025
notes
critique
8
10
A
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© 2024 Dance Anyway
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La vie d’un homme ordinaire, racontée en trois chapitres, dans une chronologie inversée…

 

King est le roi
Difficile de résumer le film de Mike Flanagan sans trop en dévoiler. Même si, bien évidemment, les amateurs de Stephen King (également coproducteur du film), dont le film adapte une nouvelle, reconnaîtront aisément la narration et les thématiques du maître de l’horreur.

 

Déjà auteur des adaptations de JessieDoctor Sleep et de la série à venir La tour sombre, le réalisateur connaît son King sur le bout des doigts et réussit brillamment à transposer son univers, et surtout son récit. On pense à d’autres adaptations comme Stand by Me ou surtout Les évadés dont The Life of Chuck est sans aucun doute l’héritier cinématographique. Les ressemblances s’arrêtent là puisque les trois récits n’ont pas grand‑chose à voir, hormis le fait qu’ils parlent, en réalité, de la vie.

 

La vie claire

Ici, c’est clairement le sujet du film (d’où son titre), qui nous montre à quel point la vie peut être belle tout en nous rappelant sa fragilité. Une belle odyssée intimiste au message universel : le parcours d’un homme ordinaire qui va bouleverser plus d’un spectateur. La caméra et la mise en scène sont au service de l'histoire : à hauteur d'homme, sans dextérité excessive, magnifiquement sublimé par la direction artistique d’Eben Bolter.

 

Si Stephen King n’a pas son pareil pour offrir des leçons de vie sans tomber dans le pathos facile ni les artifices narratifs, c’est aussi ce que réussit Mike Flanagan avec The Life of Chuck. Déroutant au départ, le film se construit peu à peu sous les yeux du spectateur, comme une vie qui s’écoule, pour aboutir à une révélation en forme de carpe diem modernisé. Il y a du fantastique, de la tendresse, de l’humour, du suspense, et au final beaucoup d’humanité.

 

La danse de Charles Krantz (Tom Hiddleston) restera certainement dans les mémoires, autant pour sa grâce, sa douce folie que pour ce qu’elle nous dit de la vie et de la façon d’aborder la mort. Tout comme elle, le film dégage un charme fou auquel il est difficile de ne pas succomber.

 

Un seul regret : que ce charme ne dure pas plus longtemps.

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