par Carole Lépinay
10 juillet 2009 - 15h41

Transsiberian

année
2008
Réalisateur
InterprètesEduardo Noriega, Woody Harrelson, Ben Kingsley, Emily Mortimer, Kate Mara, Thomas Ktreschmann
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

Un jeune couple d’Américains (Woody Harrelson et Emily Mortimer) quitte Pékin et emprunte le Transsibérien qui doit le mener jusqu’à Moscou. Là, il fait la connaissance de Carlos (Eduardo Noriega) et Abby (Kate Mara), deux jeunes gens au comportement suspect. En effet, l’Espagnol n’est autre qu’un trafiquant de drogue qui profitera de la naïveté d’Emily pour dissimuler des matriochkas remplies d’héroïne dans ses bagages. Ce qui était censé être un voyage touristique enrichissant vire au véritable cauchemar.

Décidément, il ne fait pas bon être étranger en vacances d’origine américaine. Le diptyque Hostel réalisé par Eli Roth en est l’exemple le plus probant et incarne, par ailleurs, la principale référence de Transsiberian. L’Europe orientale comme foyer de l’horreur absolue, à l’intérieur de laquelle circulent stupéfiants, mafieux et autres cadavres dépecés.

Puis, il y a bien sûr ces habitants locaux engoncés dans leur mutisme, méfiants et insondables. À l'image de la pureté de ces steppes sibériennes entachées par l’Histoire : « Pour comprendre la Russie, tu prends une pelle. Ils sont tous enterrés là. Scientifiques, prêtres, poètes… Il n’y a rien de bon sous la neige de Sibérie ».

Transsiberian inscrit donc la Russie dans un imaginaire de ténèbres et ne lui laisse aucune autre alternative. Un film zéro optimisme.

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Tous publics
Prix : 16,99 €
disponibilité
24/03/2009
image
2.35
SD 576i (Mpeg2)
16/9 compatible 4/3
bande-son
Français Dolby Digital 2.0
Anglais Dolby Digital 2.0
sous-titres
Français (imposé sur la VO)
10
10
image
Carton plein pour ce film. Une photographie ciselée, une compression au sommet de son art, un rendu givré voire verglacé et une définition très chouette. Bref, rien à redire. Nickel.
7
10
son
Stéréo de belle facture qui, sans être spectaculaire, parvient à remplir la salle. Et une fois n'est pas coutume, la VF ne souffre pas de la comparaison avec la VO.
3
10
bonus
- Making of (34')
- Bande-annonce (1')
- Filmographies
Le réalisateur Brad Anderson nous emmène au cœur d’une Russie glaciale pour nous raconter la genèse et le mûrissement de son projet.
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