par Carole Lépinay
05 juin 2012 - 10h17

Underworld 4 : nouvelle ère

VO
Underworld : Awakening
année
2012
Réalisateurs
InterprètesKate Beckinsale, Stephen Rea, Michael Ealy, Theo James, India Eisley, Sandrine Holt
éditeur
genre
notes
critique
2
10
A

Depuis des millénaires, lycans et vampires s'affrontent sans merci. De leur côté, les humains, autrefois préoccupés par leurs propres différends, décident de se liguer contre les créatures, qu’ils jugent nocives. Sélène (Kate Beckinsale, de retour), issue du clan des vampires, va alors tenter le tout pour le tout afin de libérer sa fille des expérimentations scientifiques qu'elle subies. Un redoutable combat commence.

Après Le soulèvement des lycans (Patrick Tatopoulos, 2009), Lens Wiseman, créateur de la franchise, accouche d’un scénario gavé d’incohérences (la progéniture de Sélène déboulant de nulle part alors que celle‑ci sort tout juste de cryogénisation) et laisse aux réalisateurs Mans Marlind et Björn Stein (Le silence des ombres) le soin de bricoler une esthétique gothique factice, confrontation vampires/loups‑garous oblige.

D’une séquence d’action à l’autre (elles tournent à plein régime, à défaut de réels enjeux dramatiques), le film témoigne surtout d'une vraie pauvreté formelle, proche de celle d'un clip vidéo tonitruant et peu inspiré. Et dire que ce navet s’achève sur la probabilité d’une suite. Au secours !

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Underworld : Awakening
- de 12 ans
Prix : 24,99 €
disponibilité
08/06/2012
image
2.35
HD 1 080p (AVC)
16/9 natif
bande-son
Français DTS-HD Maser Audio 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
sous-titres
Français
8
10
image
On retrouve la même image typée et la même photo bleutée des précédents volets avec, en plus, un bonne dose de finesse, des contrastes plutôt musclés (même si dans les scènes sombres, ça reste encore compliqué) et une définition au cordeau. Joli, sans être parfait.
7
10
son
Comme à chaque fois, les basses sont protubérantes et ça pétarade dans tous les coins. On a droit en plus à un concert ininterrompu de mitraillages, de grognements et de hurlements animaliers. Tout cela n'est pas spécialement original ni très impressionnant. On en a plein les oreilles, tout le temps, à fond, sans discernement. Usant.
3
10
bonus
- Commentaire audio du réalisateur
- Featurette (60')
- Story-board animé (20')
- Bêtisier (3')
- Clip vidéo Heavy Prey de Lacey Sturm (3')
- DVD du film
Beaucoup de bavardage et d'anecdotes futiles, histoire de dissimuler l'aberration binaire et le grand vide générés par le film.
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