Selon un récent rapport du cabinet PQ Media (on ne rigole toujours pas, merci), la consommation mondiale de média (numérique et traditionnel confondus) était de 57,2 heures par semaine en 2024, soit une augmentation de 2,4% par rapport à l’année précédente.
2024‑2029, période de hauts et de bas pour l'attractivité des médias
Cette croissance s'explique par des élections dans 15 des 20 plus gros marchés, ainsi que par les Jeux Olympiques de Paris 2024. En 2025, devrait être observée une baisse de 0,3%, premier déclin depuis la crise de 2009, montrant que la consommation de média a atteint un point de saturation pour cause de pic de pénétration des appareils numériques dans les marchés développés les plus importants. L’analyse sur la période 2024‑2029 montre que la consommation de médias devrait grimper lors des années d’élections, ainsi que lors des grosses compétitions sportives comme les J.O. ou la Coupe du Monde FIFA. En outre, des déclins seraient observés lors des années « creuses », sans élections ni événements sportifs majeurs.
La parole à Patrick Quinn, PDG de PQ Media
« La baisse de la consommation médiatique en 2025 s'explique également par le ralentissement attendu des dépenses consacrées aux appareils et contenus, les consommateurs du monde entier resserrant leur budget global en raison d'une inflation prévue et d'une possible récession causée par les guerres tarifaires déclenchées par la nouvelle administration Trump aux États‑Unis, explique Patrick Quinn, PDG de PQ Media. Toutefois, ce déclin sera de courte durée, car une reprise est attendue en 2026, année où plus d'une douzaine de grands pays organiseront des élections, où les Jeux olympiques d'hiver auront lieu en Italie et où la Coupe du monde de la FIFA sera coorganisée par les États‑Unis, le Mexique et le Canada ».