Dans la série, Rhea Seehorn incarne l’autrice Carol Sturka, une femme qui fait partie des dernières personnes sur Terre immunisées contre un virus extraterrestre transformant le reste de l’humanité en une conscience collective inlassablement optimiste.
Ceux qui ont regardé ces deux premiers épisodes jusqu’au bout du générique auront découvert un carton indiquant : « This show was made by humans », un tacle direct aux productions qui ont recours à l’IA.
Pluribus a été écrite il y a près de 10 ans
Gilligan s’est déjà montré très critique vis‑à‑vis de l’intelligence artificielle, et concernant sa série : il affirme n’avoir jamais utilisé ChatGPT : « Je ne l’utiliserai jamais, sans vouloir offenser ceux qui le font », explique‑t‑il, avant de préciser qu’il a écrit la série il y a près de dix ans, à une époque où il ne pensait absolument pas à l’IA.
Ce message au générique intervient alors que l’intelligence artificielle devient de plus en plus difficile à détecter et de plus en plus répandue. Ce type de mention devrait donc se multiplier à l’avenir.
Vince Gilligan prévoit 4 saisons de Pluribus, peut‑être
Une deuxième saison de la série a déjà été commandée. Si Vince Gilligan n’a pas de longueur précise en tête pour le show, il a confié à Discussing Film que « quatre saisons, peut‑être » serait le maximum. Mais, ajoute‑t‑il, « who the hell knows? » (« qui peut en être sûr ? »).
Et rien qu’en voyant le pilote de la série, on se dit que Vince Gilligan n’a effectivement pas eu recours à l’IA, tant son ton, sa signature, son approche et sa structure semblent à la fois reconnaissables et nouvelles. Bref, de la pure créa… en tout cas pour le moment.
