- | Disque 2 épisode V : commentaires audio de George Lucas, du réalisateur Irvin Kershner qui a opéré sur ce deuxième épisode, de la comédienne Carrie Fisher, du sound designer Ben Burtt et du spécialiste des effets spéciaux Dennis Muren |
- | Disque 2 épisode V : commentaires audio plus techniques de l'équipe du film |
- | Disque de bonus 7 (épisodes I, II, III) : successions de modules d'archives toujours intitulés « Interviews », « Scènes inédites », « La collection », « Art conceptuel » pour les sections Naboo, Tatooine, Coruscant, Géonosis, Utapau, Mustafar, Kashyyyk l'ordre 66 |
- | Disque de bonus 8 (épisodes IV, V, VI) : successions de modules d'archives toujours intitulés « Interviews », « Scènes inédites », « La collection », « Art conceptuel » pour les sections Tatooine, Étoile de la mort, Bataille de Yavin, Hoth, Dagobah, La cité des nuages, Poursuivis par la flotte impériale, Endor, Bataille de l'étoile de la mort 2 |
- | Disque de bonus 9 : making of d'époque en SD, L'empire contre‑attaque : les effets spéciaux en SD, Montres classiques : Le retour du Jedi en SD, anatomie d'un Dewback en SD, les guerriers des étoiles en SD, la technologie de Star Wars en HD, interviews de George Lucas et Irvin Kershner (réalisateur de l'épisode V), succession de parodies issues de la TV US, de dessins animés, du Net ou de séries TV (422') |
Comme pour l'épisode IV, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il y en a pour tous les goûts : les nostalgiques (tous les documents d'époque, les avant‑premières filmées en 16 mm…), les technophiles (la restauration, les commentaires audio tous sous‑titrés, les effets spéciaux), les rigolos (la série de parodies) et les artistes (les galeries photos améliorées). Et pour ajouter à notre plaisir, le menu de ces galettes HD est d'une simplicité déconcertante, voire même assez ludique. Et vu la somme conséquente de bonus, c'était loin d'être gagné. Pour être clair, tout est bien archivé, rangé planète par planète, jamais trop long (courtes interviews ou scènes inédites) et assez novateur (vous pouvez zoomer dans les photos des costumes pour apercevoir de plus près les détails).
Chaque épisode possède donc ses bonus propres (ici, les commentaires audio, avec une préférence pour les interventions d'Irvin Kershner, jamais avare en anecdotes croustillantes), complétés par trois disques de bonus communs à tous les films (disques 7, 8 et 9). Nous avons tout vu, tout aimé (moins les commentaires de Carrie Fisher, souvent à côté de la plaque…), et particulièrement apprécié le contenu du disque 9, regroupant les très nombreux documents d'archives et plus d'une heure de parodies Star Wars. Soit près de sept heures de compléments, rien que pour ce dernier disque. Énorme. Des suppléments qui raviront tous les fondus de Lucas et qui auraient pu se nommer « Star Wars Inside » tant ils dévoilent les coulisses de prises de vues, de prises de sons, mais aussi les effets spéciaux (souvent très archaïques, fous ou improbables, et parfois les trois en même temps !), les anecdotes de tournage ou les décalages entre ce qui avait été écrit par George Lucas et ce qui a finalement été tourné. Entre autres passages à ne pas manquer, le pourquoi de l'attaque de Luke Skywalker par le monstre des neiges Wampa (elle justifie le visage déconfit de Mark Hamill, accidenté de la route pendant le film), le tournage épique à Finse en Norvège des séquences de tempêtes de neige pour économiser les frais de studio (le hic, c'est que qui dit tempête de neige, dit moyens de locomotion aléatoires : Harrison Ford a donc fait le voyage Oslo‑Finse en chasse‑neige, ce qui a pris des heures et des heures de route…). Le froid était d'ailleurs tellement intense que la machine chargée de faire sortir de la fumée du bipède à fourrure Tauntaun, pour illustrer sa respiration, n'a pas fonctionné. Toute l'équipe a alors allumé une cigarette et projeté sa fumée dans un sac plastique, qu'il ne restait plus qu'à placer à l'intérieur de la bête, après avoir percé un petit trou… Autre perle parmi tant d'autres : le bruit que fait Mark Hamill en tombant dans la neige n'est autre que celui du père de George Lucas, enregistré par son fils alors en visite chez ses parents en plein hiver à New York. Vous l'aurez compris, ces détails à foison, qui prêtent parfois à rire tant ils semblent inattendus sur un tournage de cette trempe, sont aussi symptomatiques de l'état d'esprit novateur de Lucas à l'époque, qui testait, essayait, ratait et recommençait jusqu'à obtenir LE plan tant désiré. Le cinéma n'avait pas encore versé dans les effets numériques… Tout le charme du travail à l'ancienne. |
Note bonus : 6/6 |
Comme pour le premier opus de la trilogie historique, cet épisode V est une réelle claque visuelle ! Plus récent de cinq ans, il profite logiquement du petit bon technologique de l'époque, même si certaines scènes font encore très « maquette » et certaines bébêtes rendent vraiment hommage (parfois volontaire) aux kaiju‑eiga (ces films de monstres japonais de la grande époque). Cela est d'ailleurs particulièrement vrai sur les premières séquences du film dans la neige.
Mais jamais nous n'avons vu l'épisode V dans ces conditions, avec une telle fraîcheur de l'image, une telle colorimétrie et une telle « propreté » (cf. remasterisation HD explicitée plus haut). Les gros plans sont d'une précision inouïe, les sabres laser flashy à souhait et la lisibilité quasiment jamais mise en défaut, même dans les scènes sombres. Pas un fourmillement ou presque, pas une griffure, pas un artéfact. Un travail de restauration idéal qui confère à ce rendu Blu-Ray une classe folle malgré son grand âge. On ne passe d'ailleurs pas loin de la note maximale. Nous aurions aimé rajouter une demi‑étoile à notre notation technique, mais comme cela est impossible, nous répétons vraiment tout notre étonnement devant l'ampleur de la tâche accomplie. Mention spéciale à la texture fine, à la lumière gérée dans sa continuité et aux contrastes qui offrent une impression de relief salvatrice. Alors oui, l'effet loupe de la HD est toujours effectif et révèle au grand jour le moindre effet spécial bancal, mais l'on progresse sur un point bien visible par rapport à l'épisode IV : l'intégration des scènes rajoutées pour la ressortie cinéma des épisodes IV, V, VI en 1997. Ces séquences apparaissent mieux intégrées ici. Encore une fois, pour un film de 30 ans d'âge, c'est un régal. |
Top image : aucun |
Note image : 5/6 |
Comme sur l'épisode IV, les pistes son offrent un spectacle inédit avec, en VO, six canaux discrets en plus du canal LFE. Quant à la VF DTS 5.1 mi‑débit, elle propose là encore un mixage de (vraiment !) grande qualité, mais il lui est impossible de lutter avec la surpuissante VO DTS-HD Master Audio 6.1. Un monstre de bande‑son. Et le spectacle commence dès les premières minutes du film avec des effets extrêmement précis sur la surround centrale arrière. Le ton est donné, et jamais avant la fin du film, il ne baissera d'intensité.
Plus globalement, la scène sonore offre une ampleur inédite avec une dynamique énorme et une présence de tous les instants. En effet, le rythme de ce deuxième opus étant plus enlevé que celui de l'épisode IV, l'environnement sonore suit le mouvement. Les ingénieurs du son ont rivalisé d'ingéniosité pour créer des gimmicks audio, encore aujourd'hui reconnaissables entre mille. La VO DTHD Master Audio 6.1, au débit moyen de 4 Mbps, permet de les apprécier à leur juste valeur, et de découvrir une multitude de détails sonores inaudibles, ou presque, jusqu'alors. La course‑poursuite entre le vaisseau Faucon Millénium et les chasseurs Tie dans le champ d'astéroïdes est très révélateur sur ce point, avec une spatialisation étonnante. Mention spéciale pour le caisson de basses qui s'ébroue régulièrement avec une vigueur nouvelle : les survols des destroyers de l'Empire sont menaçants à souhait. De même, jamais la musique originale de John Williams n'a été restituée avec autant de justesse, forte ou douce selon l'action. Elle fait totalement corps avec l'image et confère à Star Wars : épisode V - L'Empire contre-attaque un souffle totalement épique. |
Top son : aucun |
Note son : 6/6 |
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