The Woman
Année : 2011
Réalisateur : Lucky McKee
Interprètes : Pollyanna McIntosh, Lauren Ashley Carter, Sean Bridgers
Éditeur : Emylia
BD : BD-25, 103', toutes zones
Genre : horreur, couleurs
Interdiction : tous publics (certaines scènes peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes)
Sortie : 01/03/12
Prix ind. : 19,99 €
Critique
Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
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1.85
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HD 1 080p (AVC)
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16/9 natif
Bande-son
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Français DTS-HD High Resolution 7.1
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Anglais DTS-HD High Resolution Audio 7.1
Tout a commencé par un scandale, déclenché à Sundance l’an dernier par la projection de The Woman (voir entretien ci‑dessous), quatrième film de Lucky McKee, jeune cinéaste américain à qui l’on doit notamment May et The Woods.
Accusé de misogynie et d’ultra‑violence, The Woman est adapté d’un roman de Jack Ketchum (Dead River) et décrit l’aventure de Chris Cleek (Sean Bridgers), un avocat petit‑bourgeois qui, un jour, capture une femme sauvage, la « woman » du titre, et entreprend de lui apprendre la civilisation avec des méthodes pour le moins musclées.
Séquestrée dans une grange attenante à sa maison douillette, Chris va donc tenter de mettre en application une série de principes moraux qui incarnent tous autant de démons d’une certaines Amérique contemporaine désireuse d’ériger ses convictions éthiques et religieuses en fondamentaux indiscutables.
La puissance du film tient, au‑delà d’une mise en scène rigoureuse et inventive, dans sa capacité à dépeindre une horreur douce, homéopathique, à laquelle chaque membre de la famille est sommé de collaborer, qu’il s’agisse de la mère, réduite à un rôle de femme au foyer docile et apeurée (Angela Bettis, l’actrice fétiche de McKee), ou des deux enfants, qui devront choisir de prolonger, ou non, la ligne éducative du père.
Une merveille de subversion qui n’a pas connu l’honneur d’une sortie en salles. En bref, un joyau.
Jean-Baptiste Thoret - Publié le 11/05/12
Interview Lucky McKeeAu dernier Festival de Sundance, la projection du formidable
The Woman, quatrième film de Lucky McKee, a failli virer à l’émeute. «
C’est un film dégradant pour la femme et pour l’homme ! », s’est écrié un spectateur furieux avant de quitter la salle, tandis que d’autres ont accusé McKee de misogynie ‑accusation parfaitement absurde lorsqu’on se souvient de
May ou de
The Woods, deux films magnifiques portés par l’actrice Angela Bettis‑. Pourtant, une poignée de spectateurs intégristes et bigots n’ont visiblement pas goûté la vision de cette femme des bois capturée et torturée par une petite famille modèle (tondeuse à gazon, 4X4, maison cosy) dont le père, un psychopathe ordinaire, s’est mis en tête de lui apprendre la civilisation à l’américaine. Rencontre avec son auteur.
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Liste des bonus
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Scènes coupées (6') |
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Making of (23') |
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Copie numérique du film |
Commentaire
Le making of n'est pas sous‑titré et les scènes supprimées ont bien fait de l'être... C'est peu pour un tel film. |
Image
Dès que la lumière est suffisante, le rendu se montre tout à fait correct. En revanche, sur toutes les scènes sombres, c'est loin d'être parfait. Les contrastes sont un peu justes et les noirs envahissants. L'image perd aussi en lisibilité à chaque mouvement un peu rapide. Au final, cette l'image HD n'est pas au niveau du film. Dommage. |
Son
Côté son, c'est assez sobre avec des effets inoffensifs, aucune circulation, une musique et des bruitages venus du fond des âges. Du 7.1 artificiel sur les deux versions. |