Harakiri
Seppuku
Année : 1962
Réalisateur : Masaki Kobayashi
Interprètes : Tatsuya Nakadai, Rentaro Mikuni, Shima Iwashita, Akira Ishihama
Éditeur : Carlotta
BD : BD-50, 132', zone B
Genre : drame, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 09/05/12
Prix ind. : 19,99 €
Critique
Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
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2.40
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HD 1 080p (AVC)
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16/9 natif
Bande-son
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Japonais DTS-HD Master Audio 1.0
Juste avant Kwaidan, son film le plus connu, Masaki Kobayashi réalise Harakiri. Nous sommes dans le Japon du XVIIe siècle. Un jour, un rônin frappe à la porte du clan des Li et demande à son chef la permission de se faire hara‑kiri dans la cour de son domaine. Celui‑ci ne refuse pas mais lui demande d’abord d’écouter l’histoire de Motome Chijiwa, un ancien rônin qui désirait lui aussi se suicider.
Film d’une simplicité magistrale (plans fixes, alternance rigoureuse de champs et de contrechamps, seulement deux séquences de combat), Harakiri progresse au gré de flashbacks successifs et installe, mine de rien, une tension pesante jusqu’à un final digne du grand cinéma japonais. Une rareté à redécouvrir de toute urgence.
Jean-Baptiste Thoret - Publié le 03/05/12
Liste des bonus
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De l’art de bien mourir (7') |
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Entretien inédit avec Christophe Gans (30') |
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Bande-annonce d’époque |
Commentaire
De quoi en savoir plus sur le cinéma japonais et la culture des samouraïs et ronins. Une introduction historique simple et rapide sur la féodalité et la culture japonaise, organisée sous l'ère d'Edo (Tokyo aujourd'hui) en quatre classes : les guerriers, les paysans, les artisans, les marchands. Ainsi qu'un sujet inédit de Christophe Gans, journaliste, scénariste, réalisateur et directeur de la collection HK Vidéo. Retour en sa compagnie sur le chambara (film de sabre japonais) des années 60. |
Image
Le master abîmé et désuet du DVD, doté de nombreux flous et imprécisions, laisse la place un N&B plus franc et stable que l'on doit à la restauration complète en HD du master. Malgré cela, quelques défauts demeurent : fourmillements, blancs presque brûlés et contrastes bouchés. La qualité monte donc d'un gros cran, sans toutefois donner, comme on pouvait s'en douter, entière satisfaction. |
Son
Une piste sonore DTS-HD Master Audio 1.0 pas spécialement incisive assurant une restitution propre et sans trop d'aigreur des dialogues et de la musique traditionnelle. |