The Host
Gwoemul
Année : 2006
Réalisateur : Bong Joon-Ho
Interprètes : Bae Doo-Na, Park Hae-Il, Byun Hee-Bong
Éditeur : Océan Films
BD : BD-50, 115', zone B
Genre : fantastique, couleurs
Interdiction : - de 12 ans
Sortie : 27/11/08
Prix ind. : 29,99 €
Critique
Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
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1.85
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HD 1 080p (Mpeg4 AVC)
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16/9 natif
Bande-son
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Français DTS-HD Master Audio 5.1
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Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
Les Sud-Coréens ont désormais leur Godzilla : une créature reptilienne mutante ayant élu domicile dans les égouts de la ville et ayant fait de la rivière Han son terrain de chasse. Après avoir semé la panique en ville et avalé tout crus quelques autochtones, la créature (qui n’a pas de petit nom d’ailleurs) s’en retourne dans sa tanière avec, accrochée au bout de sa longue queue, la petite Hyun-Seo. Devant l’incapacité des autorités à lutter efficacement contre le monstre et à retrouver l'enfant, son père (un paresseux invétéré) se lance à ses trousses aux côtés du grand-père (un bonhomme dévoué et courageux), de son oncle (un chômeur alcoolo) et de sa tante (une championne de tir à l’arc).
Profitant d’excellents effets spéciaux et s’appuyant sur une mise en scène qui multiplie les plans terrifiants, The Host fait à la fois frémir et sourire. Les sensations ne sont pas désagréables, d’autant que le réalisateur redouble d’imagination pour enchaîner les morceaux de bravoure et nous clouer au siège avec un final en forme de corrida explosive.
Jean-François Lefèvre - Publié le 02/01/09
Cinécult' Godzilla : péril en la demeure
Cette réponse cinématographique à la peur atomique, orchestrée par un certain Inoshiro Honda, fut inspirée par Le monstre des temps perdus d’Eugène Lourié (1953). Elle est à l’origine d’un genre prolifique (le kaiju-eiga, traduisez « films de grands monstres », notamment inspiré par King-Kong) et une myriade de clones (Godzilla affrontera tour à tour Mothra, King-Kong, Rodan, Baran, Dagora et Gidorah).
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Liste des bonus
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Sujet sur les origines du film illustré par des croquis et des animations (10') |
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Gros plan sur la famille Park (4') |
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Design de la créature (11') |
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Fabrication du monstre par le studio Weta Workshop (6') |
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Visualisation des effets spéciaux sur trois scènes du film |
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Le film vu à travers les yeux du monstre (14') |
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Scènes coupées commentées en option par le réalisateur |
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Reportage sur les lieux du tournage (10') |
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Featurette sur le réalisateur (3') |
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Interview du réalisateur (7') |
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Bio-filmographies |
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Spots TV et bandes-annonces |
Commentaire
L'interactivité est la même que sur l'édition DVD et intégralement en SD. Dommage. |
Image
Après la version HD DVD américaine, voici le Blu-Ray français. Et celui-ci propose une image d’une précision atomique doublée de belles ambiances post-apocalyptiques. Il n’y a vraiment rien à jeter. C'est superbe. |
Top image :
14'00 (panique sur le campus), 32'40 (tanière de la bête) |
Son
Le DVD alignait deux pistes Dolby Digital 5.1 EX à grand spectacle. Le Blu-Ray fait encore mieux avec deux flux DTS-HD MA 5.1 encore plus musclés réunissant tous les ingrédients du film de genre : des grondements rauques (entre le lion et le crocodile) pour personnaliser la bestiole, des basses vibrantes pour prévenir de son arrivée, des effets de foule, des cris et des ambiances en surround pour nouer les tripes du spectateur. Sans oublier la musique, splendide, intelligemment répartie entre l’avant et l’arrière. |
Top son :
59'58 (à la poursuite de la bestiole) |