Au bout du conte
Année : 2013
Réalisateur : Agnès Jaoui
Casting : Agnès Jaoui, Jean-Pierre Bacri, Agathe Bonitzer, Arthur Dupont, Benjamin Biolay, Valérie Crouzet
Éditeur : Memento Films
BD : BD-50, 112', zone 2
Genre : comédie, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 06/07/13
Prix ind. : 19,99 €
Critique
Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
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1.85
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HD 1 080p (AVC)
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16/9 natif
Bande-son
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Français DTS-HD Master Audio 5.1
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Français DTS-HD Master Audio 2.0
Sous-titres
Français pour sourds et malentendants
Croire en soi, en ses dons, en l'autre, à sa destinée, à Dieu, en l'amour. C'est toute la question d'Au bout du conte, la dernière création d'Agnès Jaoui et Jean‑Pierre Bacri. Un film artisanal, au sens le plus noble du terme, écrit à la perfection et divinement interprété par une troupe de comédiens sensationnels, du premier au dernier rôle.
Marianne, la bonne fée (Agnès Jaoui), tente de percer dans le monde du spectacle. Autour d'elle, des enfants, avec qui elle met en scène des contes pour l'école ; sa nièce Laura (Agathe Bonitzer), sorte de Petit Chaperon rouge égaré dans la vie, qui vient de rencontrer le jeune musicien Sandro mais en pince déjà pour Maxime Wolf (le grand méchant loup) ; Pierre (Jean‑Pierre Bacri), le père de Sandro (Grincheux ?), qui a peur de trépasser depuis que son ex‑femme lui a rappelé la date fatale d'une vielle prédiction ; ou encore son propre frère, marié à une sorcière cherchant à tout prix à rajeunir.
Au bout du conte (excellent titre en passant), que deviennent nos rêves, nos espoirs, nos peurs ? À quel moment l'équilibre charmant de notre enfance se rompt‑il ? L'amour et la fidélité sont‑ils des leurres compatibles avec la réalité ? La vie est‑elle un jeu, tout court ?
Pour la bonne Marianne, qui a transformé sa maison en décor féérique, entre bottes de sept lieues, manteau de Merlin et pendule d'Alice, tout est question d'équilibre, de petits arrangements avec ses propres croyances et surtout celles des autres.
Un film dont la finesse, les bons mots et l'acidité n'ont d'égale que la truculence des dialogues. Une réussite française qui ne ressemble à aucune autre.
Carina Ramon - Publié le 16/07/13
Bonus
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Débat en présence d'Agnès Jaoui et Jean‑Pierre Bacri (16') |
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Quatre scènes coupées (6') |
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teasers |
Pas la grosse ambiance en ce qui concerne le débat. Mais un petit complément de choix. |
Image
Dans un Paris de conte de fées, Jaoui concocte une chouette ambiance, même si les ambitions esthétiques ne sont pas clairement affichées. Le petit effet spécial récurrent en ouverture de nombreuses séquences a même tendance à agacer. Les couleurs pastel et mélancoliques suffisent en tout cas à notre bonheur, galvanisées par la HD, qui offre ici un peu de relief à cette photographie un brin classique. |
Son
Le film ne jouant pas forcément sur sa bande‑son pour séduire, les différences entre 5.1 et 2.0 sont ténues. On apprécie tout de même les ambiances naturelles, correctement mises en avant sur les deux pistes. C'est en fait sur la musique que tout se joue, avec une spatialisation plus ample en 5.1 (à noter : un étrange bruit sur la surround droite au timecode 74.30). |