House of Cards saison 1

Année : 2013
Créateur : Beau Willimon
Casting : Kevin Spacey, Robin Wright, Kate Mara, Michael Kelly, Corey Stoll, Kristen Connolly
Éditeur : SPHE
BD : 4 BD-50, 55' x 13, zone B
Genre : thriller politique, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 28/10/13
Prix ind. : 39,99 €
Mustav
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
2.00
HD 1 080p (AVC)
16/9
Bande-son
Français Dolby Digital 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
Sous-titres
Français, anglais, arabe
Amazon
32,99 €
La première saison de House of Cards marque l’entrée renversante de deux figures incontournables du cinéma américain dans le monde de la série : le réalisateur David Fincher, metteur en scène de Seven, The Social Networks, Zodiac, Fight Club, et Kevin Spacey, le comédien d’American Beauty, L.A Confidentiel, Usual Suspect, Margin Call.

La série met en scène Francis Underwood (Kevin Spacey), membre du congrès, chargé de faire régner la discipline au cœur du Parti Démocrate. Persuadé d’être le prochain secrétaire d’État, l’équivalent en France du ministre des Affaires étrangères, le président fraîchement élu, soutenu et guidé pendant des années par Underwood, décide au dernier moment de ne pas le nommer. La vengeance d'Underwood sera méthodique et féroce.

Les treize épisodes House of Cards saison 1 sont l’adaptation de la série britannique éponyme (cliquer pour accéder aux infos) imaginée juste à la fin du règne de Margaret Thatcher en 1990 par Andrew Davies (Raison et sentiments) et largement inspirée des mémoires de Michael Dobbs, ancien secrétaire général du Parti Conservateur et co‑scénariste de la série.

Plus de vingt ans plus tard, c'est Beau Willimon, scénariste des Marches du pouvoir avec George Clooney et Ryan Gossling, auteur de pièces de théâtre, qui a été chargé d’actualiser l’intrigue et de la transposer dans l’antre du pouvoir américain. Il ne faudra pas moins de deux ans au jeune dramaturge pour accomplir sa tâche. Le résultat est à la hauteur des ambitions du départ : grandiose.

De son côté, pour incarner Francis Underwood, David Fincher choisit un acteur à la hauteur de ses ambitions, qui va faire comme lui ses premiers pas dans une série TV : Kevin Spacey. Également producteur exécutif de la série, le cinéaste s'octroie la réalisation de deux épisodes et s’entoure de metteurs en scène prestigieux comme Joel Schumacher (Phone Game) pour réaliser le reste de la saison. Pour donner la réplique à Kevin Spacey, il s’offre un casting trois étoiles avec Kate Mara (la sœur de Rooney Mara, l’héroïne du Millénium de Fincher) dans la peau d’une journaliste dévorée par l’ambition, et Robin Wright pour incarner la femme d’Underwood. C’est un retour à la télévision pour la comédienne, qui avait débuté dans la série Santa Barbara en 1984 et qui, depuis, avait consacré sa carrière au cinéma.

Filmée avec une finesse incroyable, un sens du cadre époustouflant et une lumière particulièrement élégante, House of Cards saison 1 est une plongée cynique dans les coulisses du pouvoir. Sentiment amplifié par les confessions d'Underwood face caméra, comme s'il jouait en permanence un rôle et s'adressait à son public de fans/voyeurs. Les grands thèmes fincheriens sont là : son goût de l'obsession, la collusion du pouvoir et des médias, les secrets enfouis et une noirceur abyssale assumée.

Pour sa première incursion dans le monde de la série, le tandem Fincher/Spacey a réussi un coup de maître, pour ne pas dire un coup de génie. Amateur de cynisme, vous allez être servi.
Cédric Melon - Publié le 05/11/13
Bonus
- Aucun

Là, c'est le mystère total. On reste médusés.
Note bonus : 0/6
Image
Les adorateurs du style Fincher vont être aux anges. Noirs corsés, brillance à toute épreuve, profondeur d'image et vernis glacé, impossible de ne pas rester pantois d'admiration. L'image ne fait jamais vidéo et la texture est suffisamment retravaillée pour fournir un rendu haut de gamme. Les caméras Red Epic savent décidément tout faire pour peu de post-produire avec goût et élégance.
Note image : 6/6
Son
Superbe générique d'ouverture que l'on doit au photographe Andrew Geraci (un timelapse de Washington DC) sur une merveilleuse musique signée Jeff Beal, faite de sons électriques et de cuivres puissants. Ce master HD pousse d'ailleurs les basses à leur paroxysme. Un rendu à la fois épuré et presque destructeur. Assez fou et assourdissant… Le reste de la série joue davantage sur les dialogues (le cœur du film) et une belle enveloppe sonore pour les ambiances. Pas de spectaculaire ici, mais un rendu implacable comme on les aime. La VF Dolby Digital 5.1 ne peut rivaliser, ni techniquement, ni vocalement, tellement le jeu des comédiens originaux est ici primordial.
Note son : 5/6


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