par Carole Lépinay
26 novembre 2013 - 14h14

Marius

année
2013
Réalisateur
InterprètesRaphaël Personnaz, Daniel Auteuil, Victoire Bélézy, Jean-Pierre Darroussin, Marie-Anne Chazel, Nicolas Vaude
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

Dans le port de Marseille, Marius (Raphaël Personnaz) et son père César (Daniel Auteuil) gèrent le bar de la Marine. La jeune Fanny (Victoire Bélézy) leur rend régulièrement visite, elle est l’amie d’enfance inséparable de Marius et l’aime secrètement. Mais Marius rêve d’ailleurs, d’îles sous‑le‑vent et de grandes excursions. Quand le jeune homme apprend qu’une place est vacante à bord du Malaisie, il décide de saisir sa chance, en dépit de son amour pour Fanny.

Remake du classique éponyme des années 30 réalisé par Alexander Korda, Marius est un concentré d’Auteuil (derrière et devant la caméra, pas totalement remis probablement du succès de La fille du puisatier) et de clichés provinciaux tapageurs. Une fois la barrière naturelle de l’accent sudiste dépassée, il nous faut endurer la lumière et la photographie édulcorées à outrance d’un vieux Marseille artificiel.

Restent la fluidité avec laquelle les quiproquos s’enchaînent (pas de prise de risque scénaristique cependant, puisque les dialogues sont réinterprétés au « Tu me fends le cœur » près) et la puissance comique tempérant les rapports affectifs ou filiaux, façonnés par les préjugés étriqués mais inoffensifs de l’époque. À la bonne franquette, peut‑être, mais dépouillé de la saveur authentique laissée par l’original.

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Tous publics
Prix : 14,99 €
disponibilité
13/11/2013
image
1.75
HD 1 080p (VC1)
16/9
bande-son
Français DTS-HD Master audio 5.1
Français DTS-HD Master audio 2.0
Audiovision
sous-titres
Français pour sourds et malentendants
7
10
image
Quelle surprise de voir l'enfant du Sud, Auteuil, se prendre les pieds dans le tapis avec cette photographie dénuée de charme, comme voilée, presque lisse. L'ambiance de Marseille n'y est pas, pas même les plans en extérieur, au creux des calanques blanchies par l'eau et le soleil. Un parti pris étrange qui ternit un peu le travail opéré autour des décors et des costumes. Les contrastes sont aussi très marqués : pas vraiment de nuance, c'est noir ou c'est blanc. Notons en revanche un très beau plan-séquence d'ouverture, une précision d'enfer et un master dénué de défaut. Vraiment dommage que l'on ne retrouve à aucun moment cette sensation de chaleur sur la peau, les odeurs et tout le reste, en bref, l'essence du Sud.
7
10
son
C'est très calme côté son, avec quelques bruitages d'ambiance et la jolie musique d'Alexandre Desplat à l'arrière. Le reste du temps, les dialogues chantent sur les enceintes avec entrain. Du classique, mais bien fait.
3
10
bonus
- Making of (37')
- Film annonce
L'équipe artistique revient sur les moments forts du tournage, ni plus ni moins.
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