par Éric Le Ven
02 décembre 2013 - 11h03

Monstres Academy 3D

année
2013
Réalisateur
InterprètesÉric Métayer, Xavier Fagnon, Catherine Deneuve, Jamel Debbouze (voix françaises)
éditeur
genre
sortie
30/11/-0001
notes
critique
7
10
label
A

D'ordinaire si prompt à exploiter les bons filons, il aura cette fois‑ci fallu près de douze ans à Disney/Pixar pour produire une suite de Monstres & Cie. L'entrée de Pixar dans le giron Disney et les changements opérés à la tête du groupe y sont certainement pour beaucoup.

Certes, il y a eu une ribambelle de jeux vidéo dérivés du film et la création de plusieurs attractions dans les parcs Disney, mais aucun long métrage cinéma ni le moindre spin off en DVD/Blu-Ray. Heureusement, voici Monstres Academy 3D réalisé par l'un des animateurs de Toy Story 3, Dan Scanlon.

Il s'agit d'une suite, mais sous forme de préquelle. C'est la grande mode ces temps-ci. On retrouve donc Sully, le grand costaud à la fourrure bleue, et Bob, le petit cyclope vert à longues pattes, au moment où ils intègrent l'Université de la peur. D'abord rivaux, ils vont devenir inséparables et devront prouver au reste du campus qu'ils sont, eux aussi, capables de flanquer la trouille...

Quelques gags sympas, une amusante galerie de monstres et une peinture rigolote de la vie étudiante à l'américaine, Monstres Academy remplit honnêtement sa mission de distraction familiale. Mais comme les deux héros du film, inutile de se bercer d'illusions, cette suite n'a évidemment pas le charme ni l'originalité du premier opus.

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Tous publics
Prix : 29,99 €
disponibilité
20/11/2013
image
1.78
HD 1 080p (MVC 3D)
16/9
bande-son
Français Dolby Digital Plus 7.1
Anglais Dolby TrueHD 7.1
Espagnol Dolby Digital 5.1
sous-titres
Français, anglais pour malentendants, espagnol
10
10
image
Sans surprise, visuellement et techniquement, Monstres Academy cartonne. Les couleurs sont flamboyantes, le piqué est fameux, les contrastes de haut niveau, sans parler des textures, des détails, des décors, des expressions plus ou moins monstrueuses des créatures, des lumières, des arrière-plans, etc. Une richesse et une précision inouïes. Et en 3D, ça déboîte (comme dirait l'autre), avec une remarquable sensation de profondeur, une netteté impeccable des premier et second plans, quelques beaux jaillissements d'écran et surtout une dynamique générale qui ne fléchit pas une fois les lunettes vissées sur le bout du nez. Splendide !
8
10
son
La bande-son est assez truculente et l'exploitation des huit canaux relativement efficace. Ça circule de manière vive et aérée d'avant en arrière, ainsi que sur les côtés, avec un bon placement des voix, des ambiances et un soutien généreux de la musique. Reste que cette bande originale composée par Randy Newman (comme celle du premier volet) s'avère très pépère. Heureusement que le titre du groupe Mastodon et Roar créé par deux DJ suédois, sont là, car il s'agit des deux seules véritables attractions musicales du film. Quant à la différence de puissance et de nuances entre la VO (HD) et la VF, elle est flagrante et personne ne peut rien y faire. Malgré cela, n'hésitez pas à pousser le volume. Monstres Academy est le genre de distraction acoustique à faire tourner à plein régime.
7
10
bonus
- Dans la peau des créateurs de Monstres Academy (15')
- Du scénario à l'écran (9')
- Se divertir en travaillant (4')
- La création des monstres (6')
- La création du campus (6')
- L'écriture de la musique (7')
- Donner vie aux personnages (5')
- Couleur et lumière (5')
- Les chemins qui mènent à Pixar (8')
- Rétrospective technique (8')
- Scènes coupées (22')
- Outils promotionnels (12')
- Visite virtuelle de Monstres Academy (6')
- Galerie visuelle
- Commentaires audio de Dan Scanlon (réalisateur), Kori Rae (producteur) et Kesley Mann (story supervisor)
- Le parapluie bleu, un petit dessin animé diffusé en préambule du film (7')
Un petit lot sympathique de suppléments explorant les principaux aspects du film, des personnages à la musique, et faisant sans vergogne et sans prendre le moindre recul l'apologie de Pixar et de sa fine équipe.
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