- | La science d'Interstellar (50') |
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Passage obligé par les bonus tant ces derniers ont le mérite de rendre accessibles et ludiques quelques grands principes d'astrophysique sans doute flous pour beaucoup de monde (« La science d'Interstellar »). Rappelons que le film est coproduit et validé par Kip Thorne, célèbre astrophysicien qui a ici poussé la représentation de données et algorithmes jusqu'alors cantonnés aux écrans d'ordinateur ultra‑perfectionnés. Un petit tour par Kepler 186f, les trous de ver, les trous noirs visualisés pour la première fois grâce aux moyens techniques mis en œuvre sur le film, distorsion de l'espace‑temps, vous saurez presque tout.
L'autre partie des bonus, tout aussi passionnante et segmentée en de multiples modules, revient sur les choix artistiques de Nolan et son équipe, le tournage de certaines séquences (merveilleuse et glaciale Islande…), les astuces pour simuler les tempêtes de sable (en fait, un agent de remplissage alimentaire totalement inoffensif pour l'équipe et les locaux), les prouesses techniques (avec le concours de Spacex, de la Nasa ou d'une immense plateforme hydraulique…), ou encore l'enregistrement de la BO de Hans Zimmer dans une cathédrale. Génial. |
Note bonus : 6/6 |
Quatre choses. 1. Techniquement, ne cherchons pas la petite bête par idéologie (une légère déformation sur les visages dans la fusée lorsqu'ils sont filmés en gros plan ?), l'image d'Interstellar est sublime. Qu'il s'agisse de la première partie avec les tonnes de sable déversé sur le plateau (en fait, un liant alimentaire de même couleur) censé rappeler les fameux « bassins de poussière » de la Grande Dépression américaine des années 30, ou du voyage dans l'espace et ses mondes inconnus, validé par des scientifiques de renom et simulé par ordinateur, on se régale.
2. On se régale d'autant plus si ta taille de votre écran offre tout l'espace nécessaire aux passages en Imax (1.78, soit plein écran en 16/9). Des séquences qui présentent un piqué extraordinaire. 3. Après ce film, on a enfin une petite idée de ce à quoi peuvent ressembler un trou noir et un tesseract. 4. Nolan a su éviter le tout‑techno (voire les robots pour une fois non‑humanoïdes) et privilégier les prises de vues réelles (en Islande notamment). Le résultat est organique et sensoriel avant tout. Légèrement anxiogène aussi avec sa texture épaisse et ses filtres bruns. Chacun le vivra à sa façon. |
Note image : 6/6 |
S'il y a bien un point qui mettra tout le monde d'accord (sans doute à la rédaction comme ailleurs), c'est l'impact de la BO de Hans Zimmer sur le film. Avec ses infragraves et ses aigus quasi mystiques ayant nécessité des centaines d'heures de travail autour d'un orgue dans une cathédrale, cette enveloppe musicale à la fois charnelle et inquiétante touche au sublime.
Bien sûr, chaque groupe d'instruments correspond à un univers particulier du film, ou juste à un personnage, et seuls les plus mélomanes d'entre nous sauront en capter toutes les subtilités, mais nul besoin d'être musicien pour se laisser happer par ces nappes mélancoliques d'un classicisme absolu, mais tout de même teintées d'espoir. Même si Nolan n'a pas voulu donner dans la surenchère sonore (pas de fusées qui font tout trembler ou de bruitages grossiers) en préférant retranscrire de manière réaliste ce qui se passe dans l'espace (pas de propagation du son), sa partition fournit tout de même un spectacle haut de gamme et très actif pour nos systèmes Home Cinéma perfectionnés. On ne vous dit pas l'activité Surround… non, on ne vous dit pas ! VO absolument conseillée pour profiter du jeu des comédiens, Matthew McConaughey en tête, étrangement apathique au début, avant de devenir de plus en plus actif. |
Note son : 6/6 |
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