Trois hommes à abattre
Année : 1980
Réalisateur : Jacques Deray
Casting : Alain Delon, Dalila Di Lazzaro, Michel Auclair, Jean‑Pierre Darras, André Falcon, Simone Renant
Éditeur : Pathé
BD : 1 BD-50 + 1 DVD-9, 97', zone B
Genre : polar, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 16/12/15
Prix ind. : 19,99 €
Critique
Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
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177
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HD 1 080p (AVC)
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16/9
Bande-son
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Français DTS-HD Master Audio 2.0 (mono doublé)
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Audiovision
Sous-titres
Français pour sourds et malentendants, anglais
Sur une route de campagne, Michel Gerfaut (Alain Delon) porte secours à ce qu’il pense être un automobiliste accidenté. Il le conduit à l’hôpital le plus proche et repart sans s’enregistrer. Gerfaut ne le sait pas encore, mais son acte citoyen va lui coûter sa tranquillité, de mystérieux individus sont lancés à sa poursuite…
Adapté d’un polar de Jean‑Patrick Manchette, Le petit bleu de la côte Ouest, Trois hommes à abattre marque la septième collaboration de Delon (également co‑scénariste et producteur) avec Jacques Deray (La piscine, Borsalino). Embarqué malgré lui dans la sphère occulte des magouilles politiques, le joueur de poker professionnel voit son existence sans histoire basculer du jour au lendemain.
Deray amène habilement son héros dans ce dangereux virage, sa lutte pour la survie succède à l’incompréhension, la paranoïa dicte bientôt ses gestes, ses regards, conditionne son rapport à l’espace (un traitement hérité du cinéma américain des Seventies). Enfin, lorsque Gerfaut affronte ses traqueurs, le rythme du film s’aligne sur cette chasse à l’homme à visage découvert et nous fait cadeau d’une course‑poursuite complètement dingue sur le boulevard périphérique. À revoir de toute urgence.
Carole Lépinay - Publié le 23/05/16
Bonus
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Retrouvailles avec le polar et le succès (23') |
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Film annonce |
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DVD du film |
Entre la présentation et l'analyse plutôt fine du film par le journaliste Olivier Rajchman, des images d'archives promotionnelles, à travers lesquelles Alain Delon revendique son rôle de personnage solitaire et marginal. Il se défend ainsi d'interpréter ce que le public attend de lui. On apprend également que la dernière scène du polar a été coupée au Japon, les spectateurs ne se résignant pas à une fin aussi violente. Un sujet signé Jérôme Wybon, qui ne déçoit jamais. |
Image
Restauré en 2013, l'image du film a pris un sacré coup de jeune. Les noirs sont bien corsés (mais jamais bouchés), la texture de la pellicule parfois visible (quelques aplats blancs un peu mouvants) et les rares scènes en‑deçà ajoutent finalement au charme de l'ensemble. |
Son
Un bon mono doublé à droite et à gauche, des dialogues toujours clairs, des ambiances bien présentes et des poursuites en voiture ronronnantes, il n'en faut pas plus pour savourer cette pépite des années 80 qui arrivait après une petite traversée du désert de trois années pour Delon. |