par Carole Lépinay
16 juin 2016 - 10h51

The Boy

année
2016
Réalisateur
InterprètesLauren Cohan, Rupert Evans, James Russell, Jim Norton, Diana Hardcastle
éditeur
genre
notes
critique
7
10
A

Greta Evans (Lauren Coran, The Walking Dead) essaie de refaire sa vie loin des États‑Unis. Elle se rend alors en Angleterre et devient nourrice chez les Heelshire. Sur le point de partir en vacances, le couple d’un certain âge lui confie la garde de leur unique enfant… lequel s’avère être une poupée.

Réalisateur chevronné en matière de cinéma d’horreur (Stay Alive, Devil Inside, Wer, c’est lui), William Brent Bell s’empare d’une thématique récurrente du genre : la filiation et ses effets pervers.

D’emblée, l’étrangeté s’incruste dans les murs de l’immense demeure des Heelshire, laquelle contient autant de secrets que le couple de seniors, dont le travail de deuil inabouti les a poussés à adopter un fils en porcelaine. Leur propension au déni contamine bientôt leur nouvelle employée. Greta finit par s’attacher à cet objet personnifié et déroutant jusqu’à ce qu’un twist remarquable nous ramène au principe de réalité, pour ne pas dire de monstruosité. Un bon moment.

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Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
27/05/2016
image
2.35
HD 1 080p (AVC)
16/9
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
Français en Audiodescription
sous-titres
Français, français pour sourds et malentendants
10
10
image
Dès les premières images, on comprend que le film va nous emmener sur des chemins austères, des intérieurs hermétiques, et corser le tout à base de contrastes marqués. Tout est sombre, noir, appuyé, désaturé. Mais le rendu en HD est superbe, qui plus est dénué de défaut. Un travail sur la colorimétrie qui porte ses fruits et saute ici aux yeux.
8
10
son
Une lente montée en puissance sonore qui finit dans un grand fracas. Rien d'étonnant à cela. C'est classique mais extrêmement bien fait tout au long du film. En VO, la scène Surround se montre plus présente, plus intense (même lors des passages a priori calmes) et les effets arrières plus marqués. En VF, la pluie donne par exemple l'impression d'être plus lointaine, alors qu'en VO, elle nous douche littéralement. Le dernier quart d'heure lâche les basses pour un final tendu à souhait.
0
10
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