Baccalauréat

Année : 2016
Réalisateur : Cristian Mungiu
Casting : Adrian Titieni, Maria-Victoria Dragus, Lia Bugnar, Malina Manovici, Vlad Ivanov, Rares Andrici
Éditeur : Le Pacte
BD : BD-50, 127', zone B
Genre : drame, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 12/04/17
Prix ind. : 22,90 €
sans Must AV
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
2.40
HD 1 080p (AVC)
16/9
Bande-son
Français DTS‑HD Master Audio 5.1
Français Audiodescription
Roumain DTS‑HD Master Audio 5.1
Sous-titres
Français (imposé sur la VO), français pour sourds et malentendants
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Fnac
22,90 €

Romeo (Adrian Titieni), médecin quinquagénaire, pousse sa fille lycéenne à poursuivre ses études en Angleterre. Élève assidue et douée, Eliza (Maria Victoria‑Dragus) a toutes les chances d’obtenir une bourse et de réaliser le rêve de son père, mais suite à une agression, elle perd temporairement l’usage de sa main droite. Romeo est prêt à tout afin qu’elle puisse passer ses examens, quitte à donner dans des magouilles frauduleuses.


Parfois, la filiation sert à projeter un horizon que l’Histoire n’a pas forcément offert à ses citoyens. Elle serait capable, en l’occurrence, d’atténuer les frustrations malignes d’une jeunesse révolue, quand bien même celles‑ci poursuivent leur entreprise de démolition au cœur d’une famille loin d’être modèle. Tandis que son épouse Magda (Lia Bugnar) affiche une mine de dépressive patentée, Romeo court les jupons d’une trentenaire, mère célibataire et ancienne patiente. À entendre les propos désabusés de ce couple moribond, les lendemains n’ont fait que déchanter depuis le régime communiste de Ceausescu. La complainte des déclassés alimente ainsi une irrésistible envie de jouer avec le feu, dès lors que l’avenir de leur progéniture surprotégée (c’est la mère de Romeo qui le dit) entre en jeu.

 

Cristian Mungiu (4 mois, 3 semaines, 2 jours) passe aisément du drame domestique au thriller sobre mais glaçant, une vitre brisée présageant le bourbier dédaléen dans lequel le père de famille, à la fois lâche et aimant, s’engouffre inexorablement.

Carole Lépinay - Publié le 26/09/17
Bonus
- Entretien entre Cristian Mungiu et Michel Ciment (45')
- Scènes coupées (4')
- Bande-annonce

À travers un entretien très instructif accordé à Michel Ciment (directeur de la revue Positif), Cristian Mungiu revient sur la conception de son film. On apprend sa préférence pour le plan‑séquence (car il n'y a pas de montage dans la vie), son désir de provoquer la spontanéité chez l'acteur, le choix d'une mise en scène frontale. 

Note bonus : 3/6
Image

Dans la vie (cf. bonus), il n'y a pas toutes sortes d'éclairages pour vous rendre beau à chaque instant. Privilégiant les couleurs et la lumière naturelles, le réalisateur sait qu'il entraîne son récit du côté du réalisme, du cinéma de la vie. Un univers assez froid (tout le monde est livide) mais dénué de défauts hormis un léger côté vidéo. 

Note image : 3/6
Son

Toujours dans un souci du cinéma du réel, les ambiances et sons directs sont mis en avant. Pas de score du tout hormis la musique diégétique que les personnages entendent eux‑mêmes en voiture par exemple. Tout ou presque passe par les enceintes avant. Un 5.1 de circonstances donc, en VO comme en VF. 

Note son : 3/6



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