Fog
The Fog
Année : 1979
Réalisateur : John Carpenter
Casting : Adrienne Barbeau, Jamie Lee Curtis, John Houseman
Éditeur : Studiocanal
BD : 1 UHD‑66 + 1 BD‑50 + 1 BD‑25, 89', toutes zones
Genre : horreur, couleurs
Interdiction : - de 12 ans
Sortie : 07/11/18
Prix ind. : 19,99 €
Critique
Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
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2.35
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UHD 2 160p (HEVC)
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HDR Dolby Vision
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HDR10
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16/9
Bande-son
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Français DTS‑HD Master Audio 5.1
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Anglais DTS‑HD Master Audio 5.1
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Anglais LPCM 2.0
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Allemand DTS‑HD Master Audio 5.1
Sous-titres
Français, anglais pour sourds et malentendants, allemand
Une malédiction pèse sur Antonio Bay, une petite ville côtière de la Californie fondée il y a cent ans sur l’or volé de l’Elizabeth Dane, un navire qui tentait d’accoster. Mais à quelques heures des célébrations du centenaire, un brouillard épais surgit de l’océan. D’étranges revenants ont décidé de faire payer à la population le prix du sang.
Fog ressemble à ces contes inquiétants que l’on raconte aux enfants avant de s’endormir. Au‑delà de la petite histoire, Carpenter livre une métaphore ingénieuse sur la fondation des États‑Unis. Envoûtant.
Jean-Baptiste Thoret - Publié le 20/12/18
Cinécult' John Carpenter, esprit rebelle :
Après avoir donné au genre quelques‑uns de ses plus beaux fleurons, l’homme qui réalisa The Thing continue d'explorer l'horreur sous toutes ses coutures, de Vampires, western crépusculaire dans lequel une horde de mercenaires dirigée par James Woods traque des suceurs de sang, jusqu'au récent The Ward, son hôpital en folie… Retour aux origines du mythe.
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Bonus
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Commentaires audio du réalisateur John Carpenter et de la coscénariste et productrice Debra Hill |
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Commentaires audio des acteurs Adrienne Barbeau et Tom Aktins et du directeur artistique Tommy Lee Wallace |
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Révélations sur le film (45') |
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The Shape of the Thing to Come : les œuvres non filmées de John Carpenter (9') |
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Introduction de John Carpenter (8') |
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Analyse de scènes par John Carpenter (4') |
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Au cœur de Fog (8') |
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Du scénario au film (comparaison film/story‑board) (2') |
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Horror’s Hallowed Grounds with Sean Clark : les lieux du tournage de Fog (20') |
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Scènes coupées |
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Spots télévisés |
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Bandes‑annonces |
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Galerie photos |
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Blu-Ray du film et Blu-Ray bonus |
Des bonus presque tous déjà connus via de précédentes éditions DVD ou Blu‑Ray, mais qui donnent à cette édition 4K trois disques un caractère ultime certain. Carpenter revient notamment sur le contexte de l'époque alors qu'il venait de réaliser l'énorme succès Halloween (le bouche‑à‑oreille se mit à fonctionner après plusieurs semaines), tourné avec un budget dérisoire de seulement 320 000 dollars. Un peu plus loin, il analyse la séquence de la voiture enlisée alors que le terrifiant brouillard s'approche de plus en plus de ses occupants. Une ambiance, des couleurs et un plan de pneu qui patine empruntés à un de ses films de chevet. Bref, largement de quoi approfondir vos connaissances sur ce monument du cinéma d'horreur. Morceaux de choix : les commentaires audio bien sûr. |
Image
Dès les premiers plans de nuit, le relief saute aux yeux. Tout comme la définition du tonnerre pour un film de 1979, surtout sur les gros plans. Les contrastes vigoureux sont les grands gagnants de cette édition restaurée en 4K labellisée HDR Dolby Vision (Digital Intermediate 4K), et les couleurs autrefois passées sont désormais pleines de densité et de matière. Il n'y a qu'à comparer la Jeep sur les deux versions (4K et Blu‑Ray simple) pour se rendre compte de la différence de traitement avec d'un côté une Jeep bien rouge, et de l'autre, une carrosserie orange délavé. Les noirs aussi sont hyper‑appuyés, même sur les passages les plus sombres, et la nouvelle dynamique de l'ensemble est assez remarquable. On ne s'attendait vraiment pas à retrouver ce film dans de telles conditions même si le rendu n'atteint bien sûr pas la précision de films plus récents.
Pour résumer, en 4K, l'ambiance sombre et effrayante du film est largement marquée alors qu'en Blu‑Ray, malgré toutes ses qualités, la lumière inonde davantage l'écran pour un effet quasi surexposé, cotonneux et brûlé. Sans compter les plans plus flous. |
Son
Ce sont évidemment la musique composée par John Carpenter lui‑même (une partition inoubliable) et les ambiances qui ressortent grandies de cette VO DTS‑HD. En VF, les dialogues se montrent carrément plus aigus. Le mixage plus présent à l'arrière n'est pas non plus pleinement satisfaisant. On préférera largement l'équilibre de la VO, son côté plus doux et soyeux. On reste bien sûr loin de la dynamique et de la puissance de films récents. |