par Carole Lépinay
19 mars 2019 - 13h00

Bad Trip 3D

année
2014
Réalisateur
InterprètesMarine Bohin, Frédérique Bruel, Elodée Cathary, Philippe Hassler, Carine Jaussaint, Julien Masdoua
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

Organisé par deux de ses amis, l'enterrement de vie de garçon de Julien (Julien Masdoua) va de rencontres inattendues en expériences de plus en plus décapantes. D’ailleurs, il n’est pas certain que la bande de fêtards s’en sorte totalement indemne…


Curieuse association entre Very Bad Trip (Todd Phillips, 2009) et Le projet Blair Witch (Eduardo Sanchez, Daniel Myrick), Bad Trip 3D suit, à l’image instantanée près, les déboires éthyliques de quatre potes (cameraman inclus) volubiles et portés sur la chose. Entre deux blagues salaces et pas mal de prises de tête où la dignité a déclaré forfait, une faune nocturne, hétéroclite et solitaire s’offre à une caméra embarquée qui finira par atteindre sa limite d’enregistrement du réel avec l’irruption d’événements surnaturels. Le recours au found footage s’explique d’autant plus en deuxième partie du film, lorsqu’une force maléfique s’invite au cœur d’une soirée ordinaire afin de titiller le genre.

 

Bien qu’inégal, le sympathique ovni de Frédéric Grousset ne manque pas de culot.

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test
blu-ray
cover
- de 12 ans
Prix : 22,90 €
disponibilité
02/10/2018
image
1.78
HD 1 080p (AVC)
16/9
bande-son
Français Dolby Digital 5.1
Français Dolby Digital 2.0
sous-titres
Anglais
5
10
image

La rédaction ayant stoppé ses tests 3D depuis bien longtemps (en attendant une technologie plus probante et surtout plus ergnonomique), c'est donc la version 2D du film qui nous intéresse ici et son rendu est forcément, found footage oblige, ultra vidéo. Bien lumineuse mais blanche, l'image cultive son côté amateur pour un look improbable.

5
10
son

Un 5.1 anecdotique avec seulement quelques incursions sur les enceintes arrière. Le film étant en plus dénué de musique ou presque, il ne faudra pas s'attendre à une scène sonore exemplaire. Un rendu foutraque mais des dialogues audibles.

5
10
bonus
- Relief hexagonal (19')
- Kantootomik (version longue) (5')
- Kangootomik (version courte) (1')
- Climax (71')
- Making of (23')

Une interactivité bien fournie à travers laquelle Christian Lucas évoque l'utilisation de la 3D dans le cinéma français, des premières expérimentations techniques avec Napoléon d'Abel Gance à son évolution et usage actuels. Le court métrage (proposé en deux versions) suivi du thriller de Frédéric Grousset permettent de nous familiariser avec son univers décalé et si particulier. Enfin, le making of capte les temps forts du travail d'équipe. 

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