Capharnaüm
Année : 2018
Réalisateur : Nadine Labaki
Casting : Zain Al Rafeea, Yordanos Shiferaw, Boluwatife Treasure Bankole, Kawsar Al Haddad, Fadi Yousef, Haita Cedra Izzam
Éditeur : Gaumont
BD : BD-50, 126', zone B
Genre : drame, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 20/02/19
Prix ind. : 14,99 €
Critique
Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
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2.35
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HD 1 080p (AVC)
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16/9
Bande-son
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Arabe DTS‑HD Master Audio 5.1
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Arabe DTS‑HD Master Audio 2.0
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Français DTS‑HD Master Audio 5.1
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Français DTS‑HD Master Audio 2.0
Sous-titres
Français (imposé sur la VO), français pour sourds et malentendants
Livré à lui‑même dans les bas‑fonds de Beyrouth, Zain (Zain Al Rafeea) fait la connaissance de Rahil (Yordanos Shiferaw), jeune mère célibataire d’origine éthiopienne en situation irrégulière. Zain s’attache rapidement à son bébé, Yonas (Boluwatife Treasure Bankole). Pendant qu’elle enchaîne les boulots ingrats, le jeune garçon s’occupe de Yonas, cloîtré dans un bidonville insalubre. Un jour, Rahil ne rentre pas…
Prix du Jury au Festival de Cannes en 2018, Capharnaüm de Nadine Labaki oscille entre la fable désenchantée et la chronique sociétale sans fioritures. Quand bien même le sort insoutenable de Zain (en particulier) et d’autres enfants réfugiés de guerre en général ne laisse pas impassible, le drame, jalonné d’épreuves toujours plus terribles, échappe difficilement à quelques poncifs misérabilistes.
Carole Lépinay - Publié le 05/08/19
Bonus
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Coulisses du film (13') |
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Musique du film (3') |
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Bande-annonce |
Dans les ruelles pas toujours pratiquables de Beyrouth, on capte l'adrénaline du tournage. Investie à 200%, on voit la réalisatrice diriger son équipe technique ainsi que ses jeunes acteurs non‑professionnels avec une énergie débordante. Entrecoupé de scènes du film, on peut également assister à l'enregistrement de la bande originale instrumentale. |
Image
Une caméra mouvante qui suit au plus près ses petits comédiens, un filmage brut, une ambiance éteinte dans Beyrouth (et pour cause), rien ne prédestinait ce film à livrer une belle image. Pourtant, Nadine Labaki parvient à capter des petits instants de poésie cachés dans les recoins de son cadre et même quelques beaux plans de la ville la nuit. Du style, dans le genre. |
Son
Une ambiance naturellement bien présente en 5.1 qui prend toutefois une place un peu trop prépondérante en VF avec des enceintes surround envahissantes pour un effet presque brouillon. Préférez la VO pour son immersion au cœur de la ville et son équilibre. Son rendu est peut‑être moins flatteur de prime abord mais bien plus équilibré. Stéréo plus écrasée, logique. |