Une nuit à Casablanca
A Night in Casablanca
Année : 1946
Réalisateur : Archie Mayo
Casting : Groucho Marx, Harpo Marx, Chico Marx, Charles Drake, Lois Collier, Sig Ruman
Éditeur : Le Pacte
BD : 1 BD-50 + 1 DVD-9, 84', zone B
Genre : comédie, N&B
Interdiction : tous publics
Sortie : 02/07/19
Prix ind. : 19,99 €
Critique
Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
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1.33
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HD 1 080p (AVC)
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4/3
Bande-son
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Français DTS‑HD Master Audio 2.0 (mono doublé)
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Anglais DTS‑HD Master Audio 2.0 (mono doublé)
Après des assassinats en série, Ronald Kornblow (Groucho Marx) reprend la direction d’un hôtel du côté de Casablanca. L’endroit est infesté d’espions nazis, lesquels recourent à des techniques peu orthodoxes pour arriver à leurs fins.
Dans cette parodie loufoque du film d’espionnage, les frères Marx mènent l’enquête à leur façon. Si l’allusion au classique de Michael Curtiz (voir bonus) n’a pas manqué d’agacer la Warner, la fratrie mise avant tout sur une débauche de gags dont elle seule a le secret. Une comédie mineure et plutôt désuète dans la passionnante filmo des frangins, qui a cependant le mérite de tourner l’ennemi nazi en dérision, tout juste un an après la guerre.
Carole Lépinay - Publié le 16/12/19
Bonus
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Dans les coulisses de Une nuit à Casablanca (16') |
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Marx Brothers contre Warner Brothers par Yves Alion (13') |
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DVD du film |
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Bande-annonce |
Deux excellentes interventions de Yves Alion à travers lesquelles il retrace l'itinéraire des Marx Brothers, des planches de théâtre à leur consécration à Hollywood. Douzième des treize films homologués réalisés par la fratrie, Une nuit à Casablanca entend détourner les codes film noir et parodie allègrement le chef‑d'œuvre de Michael Curtiz porté par Humphrey Bogart en 1942. Cependant, deux périodes distinctes séparent le film original de sa parodie. Tandis que Casablanca (entièrement tourné dans les studios hollywoodiens, et non au Maroc) est contemporain de la Seconde guerre mondiale, le film des frères Marx sort tout juste un an après son terme.
En dépit de la relation infime qu'entretiennent finalement les deux films, la Warner n'a pas caché son mécontentement face à cette vocation parodique, une petite guéguerre est alors enclenchée par lettres recommandées interposées. Avec leur sens absurde et jubilatoire de la répartie, les frères Marx dégainent : « Le nom de Casablanca ne vous appartient pas, pas plus que le nom de frères (…) D'ailleurs nous étions frères avant vous »… |
Image
Un joli N&B bien qu'un peu pâle, parfois traversé par quelques fourmillements en arrière‑plan. Il n'empêche que les défauts de master sont absents et que la restauration a largement fait son œuvre. Il faudrait vraiment être insensible pour ne pas voir le côté positif chez choses. |
Son
Comme on pouvait s'y attendre, un léger souffle subsiste et les ambiances sont aux abonnés absents. Hormis les bruitages typiques de l'époque, il n'y a pas grand‑chose à se mettre sous l'oreille. Au moins, les dialogues sont clairs pour du mono (doublé à droite et à gauche). |