La nuit des juges
The Star Chamber
Année : 1983
Réalisateur : Peter Hyams
Interprètes : Michael Douglas, Hal Holbrook, Yaphet Kotto, Sharon Gless, James Sikking, Joe Regalbuto
Éditeur : L'atelier d'images
BD : BD-50, 108', zone B
Genre : thriller, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 01/10/19
Prix ind. : 24,99 €
Critique
Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
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2.35
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HD 1 080p (AVC)
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16/9
Bande-son
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Français DTS‑HD Master Audio 2.0
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Anglais DTS‑HD Master Audio 5.1
Déçu par le laxisme de la justice pénale, le juge Steve Hardin (Michael Douglas) fait la découverte d’un tribunal officieux dirigé par des confrères influents. Bien décidé à imposer la peine capitale aux criminels épargnés, le groupuscule ne tarde pas à ébranler ses idéaux.
Porté par le charismatique Michael Douglas (Wall Street, Basic Instinct), le thriller de Peter Hyams (Pepper, Outland, Le seul témoin) propose une palpitante immersion dans les arcanes d’un système judiciaire complexe et défaillant.
À l'instar de L'inspecteur Harry (Don Siegel, 1971) et d'Un justicier dans la ville
1974) pour ne citer qu'eux, le film de Peter Hyams cristallise les angoisses et l'obsession sécuritaire d'une Amérique au bord de l'implosion.
Carole Lépinay - Publié le 18/05/20
Liste des bonus
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La nuit des juges : neuf hommes en colère par Philippe Guedj (52') |
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Bande-annonce d'époque |
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Espace découverte |
Commentaire
Journaliste cinéma (Le Point Pop), Philippe Guedj intègre La nuit des juges à la grande famille des vigilante movies. Il propose une analyse pointilleuse du film totalement raccord avec son époque. C'est également l'occasion de revenir sur la carrière atypique de Peter Hyams et de découvrir le travail du compositeur Michael Small (appréhendé dans les années 70 par Alan Pakula, pour sa trilogie de la paranoïa). |
Image
Encore très granuleuse et bouchée malgré le nouveau master, l'image de La nuit des juges n'en reste pas moins agréable à regarder. La photographie très contrastée (on notera comment les visages sont souvent à moitié éclairés, à moitié dans l'obscurité), l'ambiance tamisée des scènes de tribunal et le réalisme du terrain façonnent un rendu accrocheur. Et même s'il demeure quelques défauts de master, cette copie plutôt stable sait charmer. |
Son
On oublie la piste française complètement à plat et lointaine pour se concentrer sur la VO bien plus cossue, présente et efficace dans le rendu des ambiances et des dialogues. Son petit côté criard passe même plutôt bien. |