par Carole Lépinay
11 mai 2020 - 12h34

Fright

année
1971
Réalisateur
InterprètesSusan George, Honor Blackman, Ian Bannen, John Gregson, George Cole, Dennis Waterman
éditeur
genre
notes
critique
7
10
A

Amanda (Susan George), une jeune étudiante, se présente au manoir des Lloyd afin de garder leur jeune fils pour la soirée. Peu après leur départ, elle commence à entendre des bruits en provenance de l’extérieur et sent une présence menaçante.


Tandis qu’elle campe la femme de Dustin Hoffman dans le chef‑d’œuvre de Sam Peckinpah, Les chiens de paille en 1971, la même année, Susan George amorce le règne de la scream queen, cette victime féminine traquée par un serial‑killer emblématique du slasher made in US. Genre parodié ou décliné à tout‑va depuis La nuit des masques (1978) de John Carpenter, c’est à travers la formidable saga Scream (1996‑2011) de Wes Craven qu’il atteint sa limite. Toutefois, avant que les codes du slasher ne se mettent au service du métafilm, Fright nous rappelle les bases qui ont fait les heures joyeuses et horrifiques d’une bonne série B.

 

À noter que le film fait partie du double combo Blu‑Ray/DVD consacré au slasher au sein de la collection Make my Day ! de Studiocanal, réunissant également And Soon the Darkness de Robert Fuest.

sur les réseaux
proposer une vidéo
test
blu-ray
cover
- de 12 ans
Prix : 19,99 €
disponibilité
19/02/2020
image
1.85
HD 1 080p (AVC)
16/9
bande-son
Anglais DTS-HD Master Audio 2.0
sous-titres
Français
7
10
image

Un décorum lugubre à la limite du gothique et des boiseries noires en toile de fond, un jardin et des alentours tout aussi grisous, aucune chance de respirer un peu d'air frais. Cela dit, la définition est plutôt belle après restauration malgré quelques plans flous, les rares couleurs sont encore fraîches, la lisibilité est assurée et le léger grain parvenu des années 70 confère à cette image un rendu cinéma appréciable. Une bonne surprise pour un master bien tenu.

5
10
son

Plus basique côté son avec des cris stridents et quelques ambiances. La VO est bien sûr conseillée pour se plonger dans ce film très british à bien des égards.

7
10
bonus
- Préface de Jean-Baptiste Thoret (7')
- Entretien avec Susan George (16')
- And Soon the Darkness de Robert Fuest

Comme à l'accoutumée, J-B Thoret présente le film de sa collection, avec ce qu'il faut d'infos et de détails intéressants. Interrompue précocement en 1980 à cause d'un cancer, la carrière de Peter Collinson est marquée par une poignée de thrillers notables (Le sursis10 petits nègres) et un film de casse devenu culte : L'or se barre (1969) avec Michael Caine et Noël Coward. 

 

Susan George évoque ses souvenirs de tournage avec Peter Collinson. Impressionnée par son charisme, celle-ci confie qu'il l'utilisait à bon escient afin de motiver ses futures actrices. Sa collaboration débute alors en 1968 avec Up the Junction dans lequel elle interprète Joyce, une ouvrière enceinte de 16 ans. Très admirative devant l'énergie, le talent et « la magie singulière » de Collinson, l'actrice avoue que cette expérience a énormément contribué à appréhender son rôle dans Les chiens de paille de Peckinpah. La peur étant aussi au rendez-vous. 

en plus
soutenir
Recevez l’actualité tech et culture sur la Newsletter cesar
Inscrivez-vous
OK
Non merci, je suis déjà inscrit !