Sorry We Missed You

Année : 2019
Réalisateur : Ken Loach
Casting : Kris Hitchen, Debbie Honeywood, Rhys Stone, Katie Proctor, Ross Brewster, Charlie Richmond
Éditeur : Le pacte
BD : BD-50, 101', zone B
Genre : drame, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 26/02/20
Prix ind. : 19,99 €
sans Must AV
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
1.85
HD 1 080p (AVC)
16/9
Bande-son
Français DTS‑HD Master Audio 5.1
Français Audiodescription
Anglais DTS‑HD Master Audio 5.1
Sous-titres
Français pour sourds et malentendants
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26,28 €

Newcastle. Rick (Kris Hitchen) et Abbie (Debbie Honeywood) rêvent de devenir propriétaires, pour atteindre leur objectif, ils ne comptent pas les heures de travail. Enthousiaste à l’idée de se mettre à son compte en tant que chauffeur‑livreur, Rick découvre une boîte strictement arrimée à la loi du marché et dépouillée de toute dimension humaine.


Après Moi, Daniel Blake (Palme d’or 2016), Ken Loach poursuit son observation du monde du travail et dénonce ses effets délétères sur l’intégrité personnelle et familiale. Qu’il s’agisse de livraisons soumises à des délais toujours plus stressants ou de services à la personne, qui ont troqué leur ambition humaniste contre la carte de la rentabilité, les conditions de travail dans une société ubérisée réactivent la thèse de l’aliénation de l’Homme au cœur d’un système ultra‑libéral.

 

Pris dans cette mécanique qui les broie davantage qu’elle ne leur donne une chance d’accéder à la propriété, Rick et Abbie doivent également gérer la crise d’adolescence de leur fils. Malgré des épisodes conflictuels d’une grande intensité, la famille et ses liens indéfectibles s’érigent en ultime rempart contre la déshumanisation programmée de notre société. Un brûlot anticapitaliste indispensable.

Carole Lépinay - Publié le 01/06/20
Bonus
- Making of du film (5')
- Entretien avec Ken Loach (19')

En plein tournage, Ken Loach contextualise la formule optimiste « période de plein emploi » derrière laquelle se cachent des conditions de travail terribles (boulots précaires, mal payés et personnel exploité).

Le scénariste Paul Laverty pitche l'histoire du film et souligne la pression monumentale réelle qui pèse sur les travailleurs précaires. Côté casting, Kris Hitchen, l'interpète du père, est un acteur professionnel, son excellente partenaire, Debbie Honeywood, exerce réellement dans le social auprès d'enfants handicapés.

 

Le cinéaste revient aussi sur sa collaboration de longue date avec son scénariste Paul Laverty, rencontré au début des années 90. Toujours raccord avec un cinéma politique et militant, Ken Loach espère faire passer un message à travers sa définition du « concept » de travail à l'heure du capitalisme sauvage. 

Note bonus : 3/6
Image

Comme souvent avec Ken Loach, la photographie joue la carte de la simplicité et du quotidien au naturel. Le tout accentué par une palette de couleurs très restreinte et voire blanchie. Dans ces conditions et ce manque patent de lumière, l'image manque parfois de précision et ça se complique encore plus lors des scènes sombres.

Note image : 3/6
Son

Du brut de chez brut côté son avec des ambiances très présentes, à peine quelques notes de musique et des dialogues bien clairs captés en direct. Aucune fioriture, aucun effet, aucune volonté d'en rajouter. Un DTS‑HD Master Audio 5.1 qui fait le minimum.

Note son : 3/6



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