La chute du président
Angel Has Fallen
Année : 2019
Réalisateur : Ric Roman Waugh
Interprètes : Gerard Butler, Frederick Schmidt, Danny Huston, Rocci Williams, Piper Perabo, Harry Ditson
Éditeur : M6 Vidéo
BD : BD-50, 121', zone B
Genre : thriller, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 03/01/20
Prix ind. : 19,99 €
Critique
Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
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2.35
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HD 1 080p (AVC)
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16/9
Bande-son
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Français DTS‑HD Master Audio 5.1
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Français DTS‑HD Master Audio 2.0
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Français Audiodescription
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Anglais DTS‑HD Master Audio 5.1
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Anglais DTS‑HD Master Audio 2.0
Sous-titres
Français, français pour sourds et malentendants
Accusé de tentative d’assassinat sur le président des États‑Unis (Morgan Freeman), l’agent des services secrets Mike Banning (Gerard Butler, La chute de la Maison‑Blanche, Greenland) se retrouve traqué par le FBI. Piégé par un mystérieux commando, Banning mettra sa vie en péril afin d’identifier son leader.
Troisième opus d’une franchise initiée en 2013, La chute du président assoie son efficacité sur une formule toute simple, soit des séquences d’action badass au service d’un scénario faiblard parfaitement assumé. Plongé dans le coma, le président US paie pour ses idées progressistes, voilà pour la charge anti‑Trump. Quant à la chasse à l’ennemi public N°1, elle occasionne quelques surprises détonantes : des retrouvailles avec un père (Nick Nolte en pro du terrain miné), ancien vétéran du Vietnam, à une attaque de drones particulièrement réussie.
Quoi qu’il en soit, le président peut comater sereinement, Banning veille à ce que l’adrénaline et la bonne dose de testostérone fassent partie du contrat, comme prévu pour cette saga pop‑corn.
Carole Lépinay - Publié le 07/08/20
Liste des bonus
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Même les héros ont des failles (8') |
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Secrets de casting (18') |
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Cascades et scènes d'action (9') |
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Washington DC reconstitué (6') |
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Trois scènes décryptées par Ric Roman Waugh (8') |
Commentaire
La production commente l'évolution d'une franchise d'action à succès inaugurée en 2013 avec La chute de la Maison‑Blanche, suivie par La chute de Londres en 2016.
Davantage centré sur la psychologie du protagoniste Mike Banning, ce troisième opus a sollicité un énorme travail en amont consacré aux cascades et scènes d'action assez spectaculaires. Quand bien même les contraintes budgétaires ont orienté les lieux de tournage (essentiellement Londres et Sofia en Bulgarie), le film est auréolé d'une ambiance très « américaine » que le producteur Les Weldon et le réalisateur félicitent particulièrement.
Enfin, c'est en ayant en tête des films comme Dunkerque ou Japanese Heroes que Waugh a réalisé la spectaculaire attaque de drones, lesquels, selon lui, ont complètement modifié les stratégies de défense des services secrets. |
Image
Le budget permet au film de livrer une image de toute beauté dans son genre, à condition d'aimer les rendus froids, fortement contrastés et bleutés. Un océan de scènes aussi glaciales que pointues. Un peu attendu d'un point de vue esthétique mais bien fait. |
Son
VO obligatoire pour cause de manque de naturel en VF. À part cela, un design sonore techno/dramatique typique de la mouvance « films d'action paranoïaques ». Quelques scènes sortent bien sûr du lot pour un effet action renforcé et réveiller les enceintes. |