Tango
Année : 1993
Réalisateur : Patrice Leconte
Interprètes : Philippe Noiret, Richard Bohringer, Thierry Lhermitte, Carole Bouquet, Jean Rochefort
Éditeur : Pathé
BD : 1 BD-50 + 1 DVD-9, 90', zone B
Genre : comédie, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 21/10/20
Prix ind. : 19,99 €
Critique
Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
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2.35
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HD 1 080p (AVC)
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16/9
Bande-son
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Français DTS‑HD Master Audio 2.0
Sous-titres
Français pour sourds et malentendants, anglais
Après Monsieur Hire (1989) et Le mari de la coiffeuse (1990), Patrice Leconte a des envies d'itinérance, de tailler la route en même temps que des costards aux hommes. Seul aux commandes, il écrit un scénario qui lui ressemble, une farce provocatrice très inspirée par le cinéma de Bertrand Blier dans laquelle les hommes n'ont pas le beau rôle. Mais à sa sortie, le film est contre toute attente taxé de misogynie. C'est pourtant tout l'inverse que raconte Tango.
Ainsi, un ex‑juge célibataire qui se fait appeler « l'Élégant » (Noiret), un homme volage que sa femme vient de quitter (Lhermitte) et un veuf (Richard Bohringer) qui n'est pas pour rien dans la disparition de sa propre femme et de son amant (Michelle Laroque, ouverture mémorable) se retrouvent sur la route, prêts à faire payer toutes celles qui ont osé leur dire non. De rencontres coquines en projet de meurtre, leurs discussions autour de leurs relations avec les femmes occupent bientôt toutes leurs journées.
Audacieux, provocateur, grinçant, Tango démontre sans cesse son extrême liberté de ton et de style, proche de la fable. Les répliques fusent, Noiret est irrésistible, un très drôle voyage initiatique.
Carina Ramon - Publié le 06/10/20
Liste des bonus
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Retour sur Tango : entretien avec Patrice Leconte et Thierry Lhermitte (32') |
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DVD du film |
Commentaire
Très bel entretien avec Patrice Leconte et Thierry Lhermitte qui racontent le film comme personne. Généreux en anecdotes, sincères, leur regard posé sur le film n'a plus rien à voir avec sa promotion et cela fait le plus grand bien. |
Image
Restaurée en 2020, l'image signée du directeur de la photographie portugais Eduardo Serra se montre très fraîche malgré quelques passages assez texturés. Son aspect naturaliste, parfois légèrement surexposé, accentue le côté fable du film. Les couleurs reprennent vie et la définition n'a jamais été aussi belle. |
Son
Une bonne stéréo claire et aussi ample que possible. Elle parvient même à faire pétarader la Coccinelle jaune de Bohringer. Pas mal ! |