Elysium

Année : 2013
Réalisateur : Neill Blomkamp
Casting : Matt Damon, Jodie Foster, Sharlto Copley, Alice Braga, William Fichtner
Éditeur : SPHE
BD : 1 UHD-99 + 1 BD-50, 109', toutes zones
Genre : science-fiction, couleurs
Interdiction : tous publics (certaines scènes peuvent heurter)
Sortie : 10/03/21
Prix ind. : 24,99 €
sans Must AV
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
2.35
UHD 2 160p (HEVC)
HDR10
16/9
Bande-son
Français Dolby Digital 5.1
Anglais Dolby Atmos
Anglais Dolby TrueHD 7.1
Anglais DTS‑HD Master Audio 7.1
Allemand DTS‑HD Master Audio 7.1
Italien DTS‑HD Master Audio 7.1
Tchèque Dolby Digital 5.1
Espagnol Dolby Digital 5.1
Hindi Dolby Digital 5.1
Hongrois Dolby Digital 5.1
Japonais Dolby Digital 5.1
Polonais Dolby Digital 5.1
Portugais Dolby Digital 5.1
Russe Dolby Digital 5.1
Turc Dolby Digital 5.1
Ukrainien Dolby Digital 5.1
Thaï Dolby Digital 5.1
Voir plus
Sous-titres
Français, anglais, anglais pour malentendants, arabe, cantonais, chinois, tchèque, danois, néerlandais, estonien, finnois, allemand, grec, hindi, hongrois, italien, japonais, coréen, lituanien, letton, norvégien, polonais, espagnol, suédois, thaï, turc
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Trois ans après son premier film District 9, série B de SF et charge violente contre le communautarisme, le Sud‑Africain Neill Blomkamp revenait en 2013 avec Elysium, sorte de version « maousse » du film suscité. Sa nomination aux Oscars et l'intérêt soudain de Hollywood pour le petit protégé de Peter Jackson auraient‑ils eu raison de sa fraîcheur et de son regard acerbe sur la destinée des hommes ? Oui et non.

L'anti‑héros maigrelet d'autrefois a laissé la place à 90 kg de muscles et d'abdos en acier (Matt Damon), ouvrier à la chaîne sur une Terre en proie au chaos, à la pollution et au quotidien du crime. Un monde suffocant et violent où les huiles de la planète ont migré sur Elysium, une station orbitale incurvée offrant tout le conforme moderne : des manoirs prétentieux, des jardins taillés au cordeau et surtout des medbox capables de guérir instantanément son utilisateur, alors qu'en bas, la population souffre et se meure dans l'indifférence.

Une vision binaire riches vs pauvres qui ne permet jamais au film d'atteindre pleinement ses objectifs d'universalité. Mais Elysium et son univers cyber‑punk trop propret pouvait aussi se voir à l'époque de sa sortie en 2013 comme les prémices du blockbuster futuriste et écologique efficace. Le film posait déjà la question d'une société entièrement régie par la dématérialisation de ses données. À méditer.

Carina Ramon - Publié le 23/03/21
Bonus
- Vision of 2154, explorer l'art d'Elysium (20')
- Le réveil de Kruger, scène étendue (2')
- Quatre sujets autour de la conception d'Elysium : pré‑production, tournage à Vancouver et au Mexique, personnages, Bugatti, maquettes, post‑production et montage (46')
- Focus sur le casting et le travail avec les comédiens (13')
- La technologie de 2154 : conçue par Weta, les studios new‑zélandais de Peter Jackson (10')
- Les effets visuels (10')
- Zoom sur la collaboration avec Syd Mead, célèbre concepteur visuel (12')
- Bandes-annonces
- Blu-Ray du film et bonus

Mêmes bonus que précédemment, avec un doublon que l'on retrouve sur les deux disques. L'espace réservé aux croquis préparatoires est hyper‑abouti. Neill Blomkamp a lui‑même créé un roman graphique en parallèle de l'écriture de son scénario (une année de travail) afin de convaincre les comédiens de sa vision du film. Quant à Matt Damon, il avoue avoir rencontré la première fois le cinéaste avec la ferme intention, si nécessaire, de le supplier de l'embarquer dans l'aventure.

On comprend très vite que Blomkamp est un maniaque du détail assez génial. Ce qui ne l'a pas empêché de faire appel à Syd Mead pour ses décors, grand concepteur visuel des années 70 et 80 issu du design industriel qui a notamment œuvré sur Blade Runner, Tron, Star War ou Alien. Sa spécialité : le dessin au crayon et à la gouache, à l'ancienne, pour un résultat splendide à l'écran.


On en apprend beaucoup ici sur la conception de l'univers graphique du film et ce tout jeune réalisateur de 34 ans à l'époque, qui avait déjà l'air d'un grand.

Note bonus : 4/6
Image

Brute et chaotique sur Terre (caméra à l'épaule), ordonnée et paisible sur Elysium (longs travellings élégants), deux univers s'affrontent dans ce film d'une grande beauté plastique. La crasse d'un côté (bien que pas assez à notre goût), la classe de l'autre. Tout est ici hyper‑réaliste, c'est la grande force du film. Une ambiance immédiatement reconnaissable pour ceux qui ont vu District 9 et qui gagne encore en crédibilité avec ce nouveau master 4K (Digital Intermediate 4K) gorgé de lumière pour une lisibilité et un réalisme accrus.

Doté d'effets spéciaux haut de gamme issus des studios Weta de Peter Jackson, le film s'appuie aussi le plus souvent possible sur des androïdes construits en chair et en boulons. Effet naturel garanti pour un futur plausible, celui d'après‑demain, lorsque Bugati se sera reconverti dans la fabrication de navettes spatiales individuelles grand luxe et Kawasaki dans la conception d'exosquelettes high‑tech (quant à Addidas ‑beau placement de produit en ouverture du film‑ eh bien la marque fera toujours des baskets, il y a des immuables comme ça…).

Un HDR naturel et équilibré qui agit avec fermeté sur le piqué, le contraste et la profondeur, avec des noirs et les blancs bien solides. Les effets visuels restent fluides et parfaitement intégrés en pleine lumière.

 

Mention spéciale enfin pour le look d'Elysium en forme de planète incurvée, dessin de Syd Mead issu d'un ancien numéro du National Geographic qui a toujours hanté Neill Blomkamp depuis son enfance.

Note image : 6/6
Son

Pas de surenchère auditive mais un Dolby Atmos qui propulse le film dans une zone qui faisait un peu défaut auparavant. La multiplicité des sons, des déflagrations et autres charges sonores sont bien plus prenantes pour une meilleure immersion dans la vision futuriste de Blomkamp. Le film est par ailleurs très bien dosé avec des portions entières qui permettent de reprendre son souffle.

Un univers métallique et chaotique qui ne manque pas d'équilibre, d'emphase et de lyrisme. Merci le Dolby Atmos, au revoir la petite VF Dolby Digital absolument pas taillée pour ce genre de film.

Note son : 6/6



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