Rottweiler
Suite à une évasion qui a mal tourné, Dante (William Miller) parcourt la pampa espagnole avec un chien cyborg particulièrement féroce à ses trousses.
Connu pour ses séries B d’horreur décapantes dans les années 90 (Society, R‑animator II, Le retour des morts‑vivants 3), Brian Yuzna revient en 2004 avec ce film dingue autour d’un rottweiler transformé en bête de guerre par les laboratoires de l’armée et prêt à tout pour venger la mort de son maître.
Remake efficace des Crocs du Diable (avec Jason Miller et Lea Massari, 1978) d’Antonio Isasi‑Isasmendi, Rottweiler expérimente le point de vue canin subjectif, tout en proposant des séquences de pur délire. Mention spéciale à la poule qui s’égosille face au clébard échappé d’une trappe, ou encore ce face‑à‑face grotesque dans lequel notre fugitif tombe la combi.
La photographie inélégante de Javier Salmones ne camouflera donc pas les défauts d’une réalisation franchement cheap, mais le film, gore à souhait, fendard et sans prétention, aura mérité sa place au rayon du Cinéma Bis.
